Oeuvres . des miens ; jen dis trop, je dextravaganceFaiibit vivre ces Fous de bonne intelligence ;On enferme avec eux un homme mieux timbre,Mais coupable pourtant dun meurtre de vengeanceQui du nom de folie avoir été plâtré ,Il contredit nos Fous, Ce met en fantaifieDe If s tirer terreur, dit à chacun fon mot ; Livre V Î. 33f Au Bas-Breton Poète, au nouveau Tyrefie,A lInfante Boiteufe, à lAmadis Manchot. Ils étoient fous, & lui, le les contredifant, bien-tot il fe fit battre ;Et toujours bien , feul contre couper court aux injures, aux coups;;On rellerra


Oeuvres . des miens ; jen dis trop, je dextravaganceFaiibit vivre ces Fous de bonne intelligence ;On enferme avec eux un homme mieux timbre,Mais coupable pourtant dun meurtre de vengeanceQui du nom de folie avoir été plâtré ,Il contredit nos Fous, Ce met en fantaifieDe If s tirer terreur, dit à chacun fon mot ; Livre V Î. 33f Au Bas-Breton Poète, au nouveau Tyrefie,A lInfante Boiteufe, à lAmadis Manchot. Ils étoient fous, & lui, le les contredifant, bien-tot il fe fit battre ;Et toujours bien , feul contre couper court aux injures, aux coups;;On rellerra le Sage & lon laiffa les FousVivre enfemble à leur paix renaît ; on ne pouvoit mieux faire ,Nefl-cepas le portrait delà Société î Tout neft querreur , chacun a fa folie |Mais quoi ! lune à lautre Ce lie 5î^ monde va Ton train & rien neft arrêté. Téméraire qui fe propofe De le refondre , à force de raifons;Penfer y réufTir, ceft chofeDigne des Petites Maiibns. TmelX, ,,§ lŒuVREF DE M, DE LA MôTTB > LA V E E I T F. F A B L B V I I h \Jn dit que chez lhomme autrefois >La Vérité voulut établir fa demeure ,Elle quitte les deux, fend lair, & veut fur lheureEiTayer du palais des Rois ;Du meilleur Prince elle fait choix,Va droit à lui, lon trouve à dire ,Que fans autire façoji elle ofât lui parter.^ Je viens pour régler votre empire;Maîs,ditrclle, avant tout,c eft vous quil faut réglerJe veux dîS vos défauts,.. quoi ! des défauts, sé Courtifan : ils font bien inconnus !Oai des défauts ; fouffrir la flatterie,Et dun ; de celui-là mille autres font ven«s; Taifez-vous flatteurs; & vous, Sire ,Ecoutez-moi, je vous vois afllégerPar cent brigueurs demplois , qui ny pouroient fuffire ;Orgu«il pour tout talent : nallez pas en charger Ces Importuns ; mais cherchez -le mérite^Il fe cache, & pour lui, ceftmoi qui foUicite ,Tels & tels ignorez font vos meilleurs fujets ;Voi\l vos gens détat j placez là


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