. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . li la douleur que jerefTentis e« perdant un mari fi digne de toutema tendreffe; il ne me falloit pas moins poucladoucir quun fils plein dattention pour fesdevoirs, & que des filles vertueufes. , On alloir remercier Sidonie de fa complaifance,lorfque lon vit entrer les trois chefs de fa-»mille, qui arrivant de Larifle, venoient cher^cher leurs femmes Se leur filles chez joie fut extrême, tout le monde parloit à la fois, on répondoit à celui qui ne faifoit pointde queftion


. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . li la douleur que jerefTentis e« perdant un mari fi digne de toutema tendreffe; il ne me falloit pas moins poucladoucir quun fils plein dattention pour fesdevoirs, & que des filles vertueufes. , On alloir remercier Sidonie de fa complaifance,lorfque lon vit entrer les trois chefs de fa-»mille, qui arrivant de Larifle, venoient cher^cher leurs femmes Se leur filles chez joie fut extrême, tout le monde parloit à la fois, on répondoit à celui qui ne faifoit pointde queftion, & lon en faifoit une à celui qui parloit TrO IS T E lifE Ve à il à E» 435 parloit à un autre. Ce petit défordre avoit néan-ïnoins fes charmes, il témoignoit combien onctoit aife de fe revoir. Avant de fe féparer,Therflandre pria tout le monde de venir le len*demain pafler la journée chez lui; la propor-tion ne fut refufée de perfonne , & Sophroniequi malgré fon grand âge, aimolt encore lesplaifirs innocens , promit de fe rendre chezTherffandre. Fin de la troijième P^silléc,. Tome XXVh ^54 VeiÃLISES t)K THESSÃfcîE, QUATRIEME VEILLÃE. JU E S guerres fréquentes que les thefTaîiensavolent contre les athéniens, arrachoient fou-vent les pafteurs de leurs hameaux pour allercueillir des lauriers. Les exercices militaires enfaifoient des hommes au-defius de létat depafleur. Tel étoit Therflândre : plufieurs cam-pagnes & quelques voyages dans fa jeunefleavoient façonné fon efprit naturel, & lui avoientdonné des manières aifées fans avoir rien detrop libre. Il étoit bon mari, bon père, bonami & bon voifin. Lair ouvert dont il reçuttoutes les perfonnes quil avoit invitées, & fagaieté donnèrent le ton pour le refte du jour,La compîaifance que Sophronie eut hier pourvous , dit TheriFandre à fa fille &: à fes com-pagnes, vous fait défirer aujourdhui un pareilamufement. Eh bien


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