Traité des maladies de l'enfance . ité parait assez commune dans lesspinas latents (Ostrein, Soc. Berlin, 1875). La plupart dc> tu-meurs déjà saillantes à la naissance etsessiles sont recouvertes dune peautrès amincie, réduite même, sur lecentre ou sur une large étendue, auxproportions dun revêtement transparent, qui laisse sinonvoir, au moins apprécier par le toucherle contenu de la poche. Les élémentsde la peau nexistent plus sur cetteenveloppe dune nutrition très incer-taine et menacée prochainement derupture, comme le prouvent les ulcé-rations qui la recouvren


Traité des maladies de l'enfance . ité parait assez commune dans lesspinas latents (Ostrein, Soc. Berlin, 1875). La plupart dc> tu-meurs déjà saillantes à la naissance etsessiles sont recouvertes dune peautrès amincie, réduite même, sur lecentre ou sur une large étendue, auxproportions dun revêtement transparent, qui laisse sinonvoir, au moins apprécier par le toucherle contenu de la poche. Les élémentsde la peau nexistent plus sur cetteenveloppe dune nutrition très incer-taine et menacée prochainement derupture, comme le prouvent les ulcé-rations qui la recouvrent quand elleest assez épaisse pour leur avoir donnénaissance. La peau saine se continueinsensiblement avec cette membranesur la périphérie, ou bien elle formevers la base un sillon de délimitation nette où il semble que les tégumentsaient subi un arrêt de croissance brusque, analogue à celui quon voit sur lesexomphales quand la paroi abdominale ne sest pas développée (fig. 4). MALADIES DE LENFANCE. IV. 57. [r. PIÉCHAUD] 578 SYSTÈME NERVEUX. Sur les tumeurs ainsi limitées par des membranes minées et ulcérées, ilnes! pas rare dobserver des zones darborisations vasculaires offrant laspectdes tumeurs érectiles. La structure des couches profondes est tout «à fait différente dans lestumeurs à parois minces, sessiles, et dans les tumeurs à parois épaisses etpédiculées. Celles-ci ont leur peau doublée dun pannicule cellulo-adipeuxépais qui conduit sur une poche quelquefois assez petite. Les premièresmanquent presque complètement de tissu conjonctif, et son absence rendfort difficile, sinon impossible, la dissection de la membrane interne. Cepen-dant (et cest un point à retenir pour la technique de la cure radicale), àmesure quon sapproche de la base dimplantation dun spina sessile, lapeau, en sécartant vers les téguments voisins, et la membrane interne, ense repliant en sens inverse pour rejoindre lorifice de communication avec lecanal


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