Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . a vérité clans les poses2 ».Notre planche Xll offre, avec plus de correction dans le dessin, des fi-gures dont le galbe est à peu près le même. Cest avec la première renaissance de lart, sous la douzième dy-nastie, que celte convention a commencé de sétablir; elle durera, nonsans sexagérer encore, jusque dans les siècles de décadence. Lempirecroissant de la convention saccuse encore par dautres signes; à me-sure que lart répèle et multiplie ses représentations, à mesure que 1. Maspero, Études sur q


Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . a vérité clans les poses2 ».Notre planche Xll offre, avec plus de correction dans le dessin, des fi-gures dont le galbe est à peu près le même. Cest avec la première renaissance de lart, sous la douzième dy-nastie, que celte convention a commencé de sétablir; elle durera, nonsans sexagérer encore, jusque dans les siècles de décadence. Lempirecroissant de la convention saccuse encore par dautres signes; à me-sure que lart répèle et multiplie ses représentations, à mesure que 1. Maspero, Études sur quelques peintures funéraires. Marietle, on décrivant ce bas-relief (Notice du musée, n° 903), fait observer que ces danses funèbres sont encore pra-tiquées aujourdhui dans la plupart des villages de la Haule-Égypte. « Ce que le bas-reliefde Sakkarab na pu rendre, dit-il, ce sont les hurlements aigus dont ces danses sontaccompagnées. » 2. Prissk, Histoire de lart égyptien. Texte, p. 418. Ce bas-relief a été aussi reproduitpar Mariette, Monuments divers, pi. LART DU SECOND EMPIRE THEBAIN. 703 sagrandissent les espaces quil esl chargé de décorer, il dispose,comme nous dirions, dun plus grand nombre de clichés, il fait un plusfréquent emploi de certains groupes et de certaines figures qui revien-nent toujours les mêmes. On voit ici, bien plus que dans les sculpturesdes mastaba, se suivre, en longues files, des figures toutes pareilles lesunes aux autres; on dirait quelles ont été obtenues au moyen dundécalque, à laide dun patron, dune sorte de poncif, que lon a reportédix, quinze, vingt fois sur la paroi quil sagissait de décorer. Dans leurapparente richesse et leur profusion dimages, la sculpture et la pein-ture thébaines sont moins riches dinvention et plus pauvres de motifsoriginaux que lart memphile des premières dynasties1. Ce qui prouverait encore un affaiblissement de la faculté dobserveret de rendre la nature, cest la man


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