Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois . vinces, on expofe chezeux pendant toute Tannée une égale quantité depoilTon en vente; ce qui a pu faire croire à quel-ques Voyageurs que la confommation en éroit bienplus conilJérabls quelle ue left réellement. Aus- H 5 fi T76 Recherches Philofophîques, Ê? voit-on quQ les Tariares Manclhuis ont été très-convaincus, que la Chine auroit moins à fouffrirde la difette, fi le peuple y renonçoit à la pêchemaritime, & lî ceux, qui vivent fur Tcau a lem-bouchure des rivières, alloiçnt vivre fur la terre, cequi eft inconteflable. Après av
Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois . vinces, on expofe chezeux pendant toute Tannée une égale quantité depoilTon en vente; ce qui a pu faire croire à quel-ques Voyageurs que la confommation en éroit bienplus conilJérabls quelle ue left réellement. Aus- H 5 fi T76 Recherches Philofophîques, Ê? voit-on quQ les Tariares Manclhuis ont été très-convaincus, que la Chine auroit moins à fouffrirde la difette, fi le peuple y renonçoit à la pêchemaritime, & lî ceux, qui vivent fur Tcau a lem-bouchure des rivières, alloiçnt vivre fur la terre, cequi eft inconteflable. Après avoir parlé de la population & Je la ma^niere de fe nourrir des Egyptiens & des Chinoispendant le cours de cette première Partie de mesRecherches, je la termine ici: je difcuterai, dansla féconde, les objets qui ont un rapjiort plus ira-mé^Hat aux Arts, en commençant par la Peinture,où il sagit furtout dindiquer avec quelque pré-cifion les caufes qui ont empêché les Orientaux dyséui&r. Fin de la première HE. RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR LES EGYPTIENS E T LES PARTIE. Il 6 -jJ!^ ^iJ^JA^fJ^ 3t>fvJLie-^-A -l-^^JLiSJ^-^ il^^Jk JL^-1-. jJ^L*, : I %# . %{5^ %f? %# %# ^# I éh éh éh #% éh #% ^ ?r;jiTf ï~i4r*^îîèr^^^îir* ^iér^ ^^^i^^^^lir^ f^iiT^ ^^^ ï^iiT^ S^^t* SECONDE PARTIE, SECTION IV. De Têtat de la Peinture fc? de la Sculpturechez les Egyptiens, les Chinois ^ tous lesOrientaux en général, uand on fuppofe que deux peuples onteu une origine commune, alors il eftnéceflaire dexaminer quel a été chezeux létat des Beaux-Arts. Mais cetexamen, qui femble devoir fe bornerà une limple comparaison de quelques Monumensconnus, embrafle tant de chofes, & tient à tantde rapports, que pour bien développer ce fujet,il faut abfoluînent connoître les caufes, qui ontempêché tous les Orientaux de faire des progrèsfenfibles dans la Peinture & dans la Statuaire. Dabord il convient de bien obferver quil y ainfiniment
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