. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . ©.Aux Mefles folemnelles , on tient élevés deux cierges , pendantla leclure de lEvangile, afin de nous apprendre que ce Livreeft un flambeau allumé dans le Ciel pour éclairer les deuxMondes. Notre peinture nous offre une véritable procefiion, telle quilétoit dufage den faire dans le Paganifme. Cette cérémonie re-lic^îeufe remonte à la plus haute antiquité. Ceux qui y afiîftoientétoient vêtus de longues robes blanches de lin & portoient desflambeaux allumés. Les Hébreux ne paroifTent pas avoir connu les proce
. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . ©.Aux Mefles folemnelles , on tient élevés deux cierges , pendantla leclure de lEvangile, afin de nous apprendre que ce Livreeft un flambeau allumé dans le Ciel pour éclairer les deuxMondes. Notre peinture nous offre une véritable procefiion, telle quilétoit dufage den faire dans le Paganifme. Cette cérémonie re-lic^îeufe remonte à la plus haute antiquité. Ceux qui y afiîftoientétoient vêtus de longues robes blanches de lin & portoient desflambeaux allumés. Les Hébreux ne paroifTent pas avoir connu les proceflions. La Religion Chrétienne , qui a confacré tout ce quelle atrouvé dinnocent chez les Payens , en a adopté les il efl évident que les Orgies de Bacchus & de Cérès , que cesmarches facrées quon faifoit autour des champs enfemencés,& que les Prêtres arrofoient avec de leau lufl:rale , ont donnélieu aux Rogations^ &c. Fête augufle & décente où le Chriflia-iiifme femble avoir voulu réparer les abus indccens & les. ( ï^7 ) défordres en tout genre qui fe commettoîent pendant les Cé-réales & les Bacchanales. Planche XC. Cette Planche renferme cinq morceaux de peinture dontnous fommes redevables aux excavations faites à Civita. I, Sujet, Le premier Tableau ofFie une colonnade ornée deguirlandes & de f^ftons , quon pourroit dire être un forum»Le premier perfonnage quon y remarque eil un homme debout ;il porte une longue barbe & un manteau rouge foncé. Ceft peut-être un Philofophe, un grammairien , ou quelquautre maître ;en un mot, un de ceux qui enfeignoient publiquement fous lePortique : car dans chaque bonne ville de la Grèce & de lEm-pire Romain, il y avoit de ces fortes dédifices ornés de colon-nes, qui fervoient ou de marché , ou de lieu daffemblée du peu-ple, pour y délibérer fur les affaires de lEtat, ou de rendez-vous pour les
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