Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . hement à légalité et auxlois civiles modernes. Cette place de Mayence, située au con-fluent du Rhin et du Mein, et qui domine legrand coude que fait le Rhin en sinfléchis-sant au nord-ouest, était de la plus hauteimportance pour la guerre avec lAllema-gne; mais là neussent pas dû se bornerles succès de Custine sur le Rhin. Il neûtrencontré aucune résistance Jusquà Co-blentz, et cette ville lui eût été livrée commeMayence, sil eût descendu le Rhin. Mais Custine avait dautres visées, qui dé-passaicntèt sa capacité
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . hement à légalité et auxlois civiles modernes. Cette place de Mayence, située au con-fluent du Rhin et du Mein, et qui domine legrand coude que fait le Rhin en sinfléchis-sant au nord-ouest, était de la plus hauteimportance pour la guerre avec lAllema-gne; mais là neussent pas dû se bornerles succès de Custine sur le Rhin. Il neûtrencontré aucune résistance Jusquà Co-blentz, et cette ville lui eût été livrée commeMayence, sil eût descendu le Rhin. Mais Custine avait dautres visées, qui dé-passaicntèt sa capacité et ses forces. Enivréde ses faciles succ< s et renforcé de quel-ques milliers de soldats, il rêvait de porterses armes au cœur de lAllemagne. Au lieude marcher sur Coblcntz, il lit, le jour mêmede la reddition de Mayence, franchir 1<! Rhinà une partie de ses troupes, et, le lendemain,il occupa la ville impériale de Francfoit. Illa frai)i)a dune contribution de guerre, etlança au loin des détachements dans liuté-ricur du pays. POPULAIRE. 13. Jemmapes, enlùvenient des retloules. Cétait à la fois une faute militaire et unefaute politique. La diète germanique, aprèsavoir beaucoup parlé, ne sétait point déci-dée à agir; elle navait point, jusque-là, dé-claré la guerre à la France, en sorle quelempire dAlIeningne nétaft pas engagéen corps contre nous. La ville lil)re deFrancfort, lélecteur de Bavière et beaucoupde petits princes allemands gardaient laneutralil(>. Nous avions intérêt à les y main-tenir. Sur la rive gauche du Rhin, les po-pulations, vivant au mieux avec les Fran-çais, avaient trouv(^ tout simple que notrearmée levât des contributions sur les prin-ces et sur le cierge. La rançon exigée deFrancfort [)ar Cusline, qui en fut blâmé parnos ministres, produisit au contraire untrès-mauvais effet. Les paysans de la Hossese mirent à harcelernos détachements. Gustinc, dailleurs, navait pas assez detroupes
Size: 1833px × 1363px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, bookidhistoiredefr, bookyear1867
