Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . quil éteindra pour vous fes lumières& quil vous aveuglera r Qui ne doit pas êtrefaifi de frayeur, en penfant quil y a un pécliéque Dieu a miarqué comme le dernier termede fa grâce ? je dis de cette grâce puiffante S V 418 Sur lAveuglement, &c. fans laquelle nous ne nous fauverons jamaÎ5,Quel eil-il ce pécbc ? je ne puis le connoîès quel nombre de péchés viendra-t-il fcefl: ce que jignore. De quelle nature, dequelle efpcce eii-il ? autre myllcre pour moi.Ëft-ce un péché particulier & extraordinai-re ? Efl-ce un péché
Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . quil éteindra pour vous fes lumières& quil vous aveuglera r Qui ne doit pas êtrefaifi de frayeur, en penfant quil y a un pécliéque Dieu a miarqué comme le dernier termede fa grâce ? je dis de cette grâce puiffante S V 418 Sur lAveuglement, &c. fans laquelle nous ne nous fauverons jamaÎ5,Quel eil-il ce pécbc ? je ne puis le connoîès quel nombre de péchés viendra-t-il fcefl: ce que jignore. De quelle nature, dequelle efpcce eii-il ? autre myllcre pour moi.Ëft-ce un péché particulier & extraordinai-re ? Efl-ce un péché ordinaire 6c commun ?abyfme où je ne découvre rien. Tout ce queje Içais, ô mon Dieu, cefl que je ne dois rienoublier, rien ménager, pour prévenir le mal-heur dont vous me menacez. Heureux quevous mayez fait voir le danger ! Non moinsheureux que vous vouliez encore maider àen fortir ! Souverainement heureux, fi je mar-che déformais à la faveur de vos divines lu-mières , jufquà ce que jarrive à la gloire ounous conduile, ^ <}^. vJ&h Aia&s r^;^> ^«1>, ^ SERMON POUR LE JEUDI de la quatrième la Préparation à la Mort, Cùm appropinquaret porrx civitatis , ccce dcfunduseftcrebatur, filius unicus matris Cux : 6c hase viduacrat, & turba civitatis multa cum iila. Quamciim vidillet Dominas , mifciicordia motus fupeream, dixic illi : Noli ficre. torfque Jefus-Chrifi étolt près de la porte de la ville,onportoîL en terre un morc^fds unique dune femme•veuve ; & cette femwe était acco/jjpagnée dunegrande quantité de perfonne s de la vil h. Jefus-Chrijilayant vîie j il en fut touché, ô* H lui dit : Nefleurez point. En faint Luc, chap. 7. Voilà , Chrétiens , dans un même fujetbien des fujets de compaiîion : une mèrequia perdu fon fils, une femme privée par-litde la plus douce efpérance, ou\ lui refioit;un jeune homme enlevé dès la fleur de (onâge 3 un fils unique, feul héritier de fa famil- S vj 420 Sur la P
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