. Le Jardin des plantes : description. es les partiesdu monde, et dont quelques-uns devaient être regardés comme en-tièrement étrangers aux régions oit nous nous trouvions. Le petitI-raneois mayant pressé pour iiiie je lui apprisse quel était lanimalquil avait tué, je lui en dis le nom, et jy ajoutai tous les détails queje savais moi-même à son sujet, savoir: que celte hêle ne sort ijucreque la nuit pour chercher sa pâture; quelle marche lentement, nagebien, ])eul vivre longtemps sous leau, mange, en sasseyant sur sespattes de derrière, toutes sortes de plantes, cl est facile ii apprivoiser;(|


. Le Jardin des plantes : description. es les partiesdu monde, et dont quelques-uns devaient être regardés comme en-tièrement étrangers aux régions oit nous nous trouvions. Le petitI-raneois mayant pressé pour iiiie je lui apprisse quel était lanimalquil avait tué, je lui en dis le nom, et jy ajoutai tous les détails queje savais moi-même à son sujet, savoir: que celte hêle ne sort ijucreque la nuit pour chercher sa pâture; quelle marche lentement, nagebien, ])eul vivre longtemps sous leau, mange, en sasseyant sur sespattes de derrière, toutes sortes de plantes, cl est facile ii apprivoiser;(|ue sa chair est dun goiit aj;réal)le, et que son cri ressemble au brai-iiieiil de , ce c{ui e\|ilii|iie pourquoi je lavais pris pour un huis en lui mon eomplimeiit sur sa chasse. Lue grande question séleva ensuite : quen faire: Le petit Fran-çois était tort embarrassé. Il essaya, à la vérité, dabord de porter songibier, mais ses forces ny suflirent pas; cependant il ne voulait pas•20». La défense, du côté des ours,des hurlements honihles. le laisser là. Je ne voulus point non plus venir à son secours, alinde lui apprendre à saider lui-même. Tout k coup il fit un saut dejoie et sécria : « Je sais un moyen! Je viderai lanimal : cela lerendra plus léger, et je pourrai le porter au moins jusquà W al-degg. » Je saisis cette occasion pour faire à mon fils une petite leçon demorale, en lui faisant comparer la tranquillité dont il jouissait avantque lambition leût poussé à vouloir être chasseur, et avant que cetteambition eût été satisfaite par lhe ireux coup qui lui avait fait tuerle cabiai. Nous ne tardâmes pas à arriver au bois de pins, et après avoirrempli nos poches de pignons, nous retournâmes à V\aldegg sansaxoir découvert la moindre trace de boas jeunes ou vieux, arri-vant à la ferme, nous trouvànies occupé à mettre à mort ungrand nombre de gros rats. Je lui demandai doii («luvait


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