. Lettres d'un François. §ant du Collège. Etque font-ils ? Des Critiques. Ceft-à -di-re, des Ouvrages qui demandent le plusdexpérience. Notre Siècle eil, dit-on ,plus éclairé que ceux qui lont précédé ,mais à qui en avons-nous loUigation fce nefl point à toutes ces foibles lueursaujourdhui Ci communes, cefl aux gran-des lumières qui ont paru dans le Siècledernier. Si les connoiflances font plusgénéralement répandues , les g;ens ri-ches en fçavoir nen lont devenus queplus rares. Tout le monde a de lefprit :tout le monde écrit bien ; mais il eflaujourdhui peu dhommes de génie Se
. Lettres d'un François. §ant du Collège. Etque font-ils ? Des Critiques. Ceft-à -di-re, des Ouvrages qui demandent le plusdexpérience. Notre Siècle eil, dit-on ,plus éclairé que ceux qui lont précédé ,mais à qui en avons-nous loUigation fce nefl point à toutes ces foibles lueursaujourdhui Ci communes, cefl aux gran-des lumières qui ont paru dans le Siècledernier. Si les connoiflances font plusgénéralement répandues , les g;ens ri-ches en fçavoir nen lont devenus queplus rares. Tout le monde a de lefprit :tout le monde écrit bien ; mais il eflaujourdhui peu dhommes de génie Sede véritables Sçavans ! Ne nous enlaiiïbns pas impofer par les Productionsde nos Efprits précoces. On prend au-jourdhui un elTor plus prompt, mais onne sélève pas (i haut. Le Siècle deLouis XIV. fera celui des merveillesTo/ne IL F f 33S Lettres pour les Lettres aux yeux de la Poîlé-rite, le nôtre ne lui paroîtra peut-êtreque celui des petits prodiges. Jai lhonneur dêtre, Monsieur , Votre très-humble, à idUN François. 539 LETTRE LXIII- A M. le Marquis DE Lomellini, Envoyé de Gênes à la Cour de France. De Londres, &:c. MONSIEUR, V Ous recevrez plutôt que vous nevous y attendiez, lHilloire de lEmpireOttoman * que vous mavez demandée :Le Courier de M. lAmbafladeur dAn-gleterre a bien voulu sen charger. Prince de Cantemir a dû être contentde laccueil que les Anglois ont fait à lOuvrage de fon Père , traduit en leurLangue * * ; il feroit lui-même plus ca-pable que qui que ce foit de nous endonner un qui ne nous intércfleroit pasmoins. Je veux parler dune Hifloirc de * Par Demetrius Cantemir j Prince deMoldavie. ** ALondres, chez Knapron 17J4. Ccrtchiftoirc a aufTiparu depuis traduite ta François,ji Paris, chez Barrois 1743. Ffij -]40 Lettres Ruflic j qui manque , & à fa Nation , 5cà lEurope à qui il importe aujourdhui 11fort de la connoître. Il a tenté
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