. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 23 JUILLET 233 dispersés sans ordre. A la loupe, on reconnaît que la couleur de l'en- semble est déterminée par un grand nombre de taches brun chocolat sur un fond brunâtre clair. Le manteau est uniformément coloré de la sorte sur sa face dorsale. Sa face inférieure comprend quelques points pigmentaires identiques clairsemés. Mais le fait le plus particulier est que la face supérieure du pied et la face supérieure du voile sont colo- rées en chocolat d'une manière très intense. Les rh


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 23 JUILLET 233 dispersés sans ordre. A la loupe, on reconnaît que la couleur de l'en- semble est déterminée par un grand nombre de taches brun chocolat sur un fond brunâtre clair. Le manteau est uniformément coloré de la sorte sur sa face dorsale. Sa face inférieure comprend quelques points pigmentaires identiques clairsemés. Mais le fait le plus particulier est que la face supérieure du pied et la face supérieure du voile sont colo- rées en chocolat d'une manière très intense. Les rhinophores sont rela- tivement assez courts, presque toujours dirigés vers l'arrière sur l'ani- mal vivant. Ils sont lamelles : j'y ai compté 22 lames, mais je crois ce caractère d'aucune importance. Ils présentent un raphé antérieur. Les tentacules oraux sont à peine distincts du voile, sous forme de deux prolongements. Les branchies périanales sont au nombre de sept, petites et tripinnées. Comme elles sont rétractiles, mon Doridien devrait rentrer dans le groupe des Cryptobranchiaten Dorididen de Rudolph Bergh. J'ai signalé sa ressemblance avec D. pilosa qui est Phanérobranche. Ce fait, et d'autres, tendent à faire douter de la valeur du caractère de rétracti- lité ou de non-rétractilité des branchies et des rhinophores. Au point de vue de ces derniers, j'ai constaté pendant un séjour que j'ai fait au Gatty Laboratory du professeur William Carmichaël Mac Intosh en sep- tembre dernier, que les Boris aspera de Saint-Andrews se comportaient d'une manière exactement contraire à celle que décrivent Aider et Han- cock. Je suis convaincu que les spécialistes pourraient signaler pas mal de faits analogues, et que l'on pourrait trouver dans les Chrypto et les Phanérobranches des séries de formes se correspondant. Ne faudrait-il pas voir là les restes d'un dimorphisme sexuel


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