Traité d'anatomie topographique avec applications a la chirurgie . poussières sy at-tachent facilement et, lorsquelles y séjournent chez un malade, elles té-moignent dune profonde prostration : aussi a-t-on considéré la pulvérulencedes narines comme un signe pronostique fâcheux. La peau qui tapisse linté-rieur des narines abandonne peu à peu ses caractères à mesure quon sap-proche de lorifice supérieur, elle samincit, perd sa couleur rosée, devientblanche, ressemble à un tissu de cicatrice et adhère de plus en plus fortementau cartilage sous-jacent. Cest vers lorifice inférieur surtout que se


Traité d'anatomie topographique avec applications a la chirurgie . poussières sy at-tachent facilement et, lorsquelles y séjournent chez un malade, elles té-moignent dune profonde prostration : aussi a-t-on considéré la pulvérulencedes narines comme un signe pronostique fâcheux. La peau qui tapisse linté-rieur des narines abandonne peu à peu ses caractères à mesure quon sap-proche de lorifice supérieur, elle samincit, perd sa couleur rosée, devientblanche, ressemble à un tissu de cicatrice et adhère de plus en plus fortementau cartilage sous-jacent. Cest vers lorifice inférieur surtout que se rencontrentles poils ; à ceux-ci sont annexées de nombreuses glandes sébacées susceptiblesde senflammer ; elles deviennent alors le point de départ de furoncles extrême-ment douloureux. Chez les sujets lymphatiques, on observe souvent en perraa- 248 ANATOMIE TOPOGRAPIIIQUE. nenco dans rinlérieur des narines des croûtes deczéma impétigineux qui dé-terminent le gonflement des ailes du nez, de la sous-cloison, et sont parfois le MI or 01. Fig. 8 — Figure 7-eprésentant la narine et les 7-apports précis de lorifice inférieur du canal nasal. ?J, lobule du nez. n, orifice inférieur des narines. 01, orifice inférieur du canal nasal. CI, ligne dinsertion du cornet inférieur. IH, méat inférieur. GL, couche glanduleuse de la lèvre. MO, muscle orbiculaire des lèvres. AC, artère coronaire. ML, muqueuse labiale. OP, canal palatin antérieur, P, voûte palatine. point de départ des érysipèles spontanés de la face. Jai déjà dit que certainsérythèmes de la peau du nez pouvaient avoir cette origine. Fosses nasales. Pour bien se rendre compte de la forme et des rapports des fosses nasales,il est bon de les examiner sur une coupe verticale et transversale comme cellequi est représentée figure 88. On voit alors quelles sont situées au-dessous ducrâne, au-dessous et en dedans des cavités orbitaires (J, J), au-dessus de lavoûte palatine (xM, M) e


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