Traité d'anatomie humaine . la moelle (fig. 296) présente avec la précédente denombreuses analogies. Nous y constatons toutdabord un sillon longitudinal et médian, le sillonmédian postérieur. Ce sillon, qui occupe commelantérieur toute la hauteur de la moelle, a pourcaractères distinctifs dêtre très étroit et surtoutpeu profond. Vainement cherchons-nous à lou-vrir : toute tentative pour écarter lune de lautreles deux lèvres, reste infructueuse. Cest quilexiste ici, aux lieu et place de la scissure profondeobservée tout à lheure, une mince cloison né-vroglique (voy. p. 470), disposée en sens sa
Traité d'anatomie humaine . la moelle (fig. 296) présente avec la précédente denombreuses analogies. Nous y constatons toutdabord un sillon longitudinal et médian, le sillonmédian postérieur. Ce sillon, qui occupe commelantérieur toute la hauteur de la moelle, a pourcaractères distinctifs dêtre très étroit et surtoutpeu profond. Vainement cherchons-nous à lou-vrir : toute tentative pour écarter lune de lautreles deux lèvres, reste infructueuse. Cest quilexiste ici, aux lieu et place de la scissure profondeobservée tout à lheure, une mince cloison né-vroglique (voy. p. 470), disposée en sens sagittal,laquelle sunit intimement, à droite et à gauche,avec la substance nerveuse : cest le septum mé-dian postérieur (fig. 297,2). Si nous pénétrons lelong de cette cloison (mais la voie ainsi ouverteest tout artificielle), nous constatons quelle sé-tend jusquau voisinage du centre de la moelle etquelle se termine là au contact dune lamelletransversale, de coloration grisâtre : cest la commissure. Fig. 296. Un tronçon de moelle cervicale,vue postérieure. (Du cijté droit, les racines ont été arrachées.) 1, sillon médian postérieur. — 2, racinespostérieures des nerfs rachidiens, avec t\ leurganglion. — 3, sillon collatéral postérieur. —4, sillon intermédiaire ou paramédian posté-rieur. — 5, cordon postérieur, avec : «,fais-ceau de Goll; 6, faisceau de Burdacli. —6, septum paramédian postérieur. — 7, cor-don latéral. — 8, racines antérieures. grise de la moelle. MOELLE EPINIERE 415 De chaque coté du sillon iiK^dian postérieur, à 3 millimètres environ en dehorsde ce sillon, se voient les racines postérieures des nerfs rachidiens. Ces racinespostérieures se distinguent des racines antérieures, en ce quelles naissent régu-lièrement les unes au-dessous des autres, suivant une même ligne verticale : ilexiste là, le long de leur ligne dimplantation, un véritable sillon longitudinal àfond grisâtre, cest le sillo
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