. Les médecins grecs, depuis la mort de Galien jusqu'à la chute de l'empire d'Orient, 210-1453. Figure 7. Si la luxation était en arrière, Hippocrate conseillait delaire coucher le malade sur le ventre [fig. 8) et sur un ma-drier A, de pratiquer lextension et la contre extension, soitavec les treuils, soit avec un bois B, B, en forme de pilon,auquel étaient attachés des liens G, passés autour de la poi-trine et sous les aisselles, des liens D, passés au-dessus desgenoux et des talons, et dautres liens E, passés autour deslombes. A laide dune planche FG, fixée dans la murailleen F, on appuyai
. Les médecins grecs, depuis la mort de Galien jusqu'à la chute de l'empire d'Orient, 210-1453. Figure 7. Si la luxation était en arrière, Hippocrate conseillait delaire coucher le malade sur le ventre [fig. 8) et sur un ma-drier A, de pratiquer lextension et la contre extension, soitavec les treuils, soit avec un bois B, B, en forme de pilon,auquel étaient attachés des liens G, passés autour de la poi-trine et sous les aisselles, des liens D, passés au-dessus desgenoux et des talons, et dautres liens E, passés autour deslombes. A laide dune planche FG, fixée dans la murailleen F, on appuyait sur los luxé, de manière à le faire rentrerdans la cavité cotyloïde. 70 ÉTAT DE LA MÉDECINE Pour la luxation en avant, Hippocrate donnait la préfé-rence à la méthode de réduction par la Figure 8. Hippocrate indiquait encore dautres procédés, pour laréduction des luxations en dedans et en avant; parmiceux-ci, il faut citer le procédé dit de léchelle, consistant àasseoir le blessé sur une échelle plantée en terre, à attacherla jambe saine et à suspendre, à la jambe luxée A, un panierrempli de pierres. La réduction sopérait à laide de cetteextension lente et progressive (fig. 9). Hippocrate avait signalé les luxations du genou en de-dans, quelquefois eu dehors et en arriére. La réduction sefaisait, soit par la flexion du genou, soit par le biusque re-lèvement du talon jusquà lui faire toucher la fesse, soit parlextension. Pour la luxation du cou-de-pied ou tibio-tarsienne, onpratiquait une extension énergique, puis la coaptation. Les luxations des mctatarsiens et des orteils se réduisaientcomme les luxations de la main et des doigts. A LA MOUT DE GALIEN. 71 Le pied bot, quHippocrate appelle la difformité du piedxûuwoi; wo*oî, était traité pa
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