. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . atoires champêtres dansdes massifs de verdure, cours deau, bassins, statues pieuses, calvaire avecsa croix aux larges bras plantée sur un monticule artificiel. Oui ! il faisait bon dans mi pareil séjour : la dévotion sy développaitdelle-même. Et connue cette solitude bénie sanimait encore davantage, à lépoquedes retraites générales, qui amenaient, dans ce palais de la vie religieuse,les enfants de la nombreuse famille, dispersées parfois à des distancesconsidérables, et si heureuses de se revoir quelques jours, pour p
. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . atoires champêtres dansdes massifs de verdure, cours deau, bassins, statues pieuses, calvaire avecsa croix aux larges bras plantée sur un monticule artificiel. Oui ! il faisait bon dans mi pareil séjour : la dévotion sy développaitdelle-même. Et connue cette solitude bénie sanimait encore davantage, à lépoquedes retraites générales, qui amenaient, dans ce palais de la vie religieuse,les enfants de la nombreuse famille, dispersées parfois à des distancesconsidérables, et si heureuses de se revoir quelques jours, pour prierensemble, se recueillir ensemble, méditer ensemble, et ensemble seretremper dans lesprit de leur vocation. Royaumont avait retrouvé vraiment sa vie monastique. Le géant, KOYAUMOXT 75 abattu par les ennemis de tout ce qui est noble et bon, sétait relevé,pour reprendre le cours de ses annales interrompues par la Révolution,et enregistrer encore des dates historiques, dignes de figurer à côté decelles que lui avaient léguées les siècles passé Royaumon Prieuré. 76 EN FRANCE § 4 Jïction du P. Tabre dans la Sainle-Tamille. Mgr de Mazenod, étant mort si peu de temps après M. Noailles, neporta que trois mois le titre de Directeur général de la doute quavec sa profonde expérience des âmes, ses vues si surna-turelles et le prestige de sa personne et -de son caractère, il nen eûtparfaitement rempli les fonctions ; mais le temps lui manqua. En réalité donc, ce fut le P. Fabre qui succéda à M. Noailles, dansle gouvernement effectif de sa grande Association. Si cette mission était consolante sous certains aspects, elle entraînaitune responsabilité bien lourde. Il devait maintenir cette Œuvre militante,la fortifier en la développant, et la conduire de telle façon que lunitéindispensable ne détruisît pas la variété, ni que la variété ne fût unobstacle à lunité si désirable et si nécessaire. Il y réuss
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