L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . a : puis fiftne femme malheureuie dillo-uë , parqucy. iîgncàOrfon, (Si il fc retira fans faire nul ou-ceft bien raifon que mal vousen vienne & puis trappe. Lor^ HiufFtoy &. Hanry allèrent versque le Roy ne tieni compte de ce faid ceft le Roy Pépin couroucei,fiiuy dift que vengence nous prenons de vous. En Ha ! fire mal fat on
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . a : puis fiftne femme malheureuie dillo-uë , parqucy. iîgncàOrfon, (Si il fc retira fans faire nul ou-ceft bien raifon que mal vousen vienne & puis trappe. Lor^ HiufFtoy &. Hanry allèrent versque le Roy ne tieni compte de ce faid ceft le Roy Pépin couroucei,fiiuy dift que vengence nous prenons de vous. En Ha ! fire mal fat oncquesnay Vaîentiri, que fidifant ces parollesHauffioy leaefa main ôc frap- cher vous tenez : car céans à amené lé iSauua-pa^Valentin tellement que parla bouche luy g^,parquoy moy & mon frère auons efté enfîft le fang faillir, puirHenry sapprocha 5c qui grand periide mort. d^n gîaiue tranchant & aga cuyda frapper ou. * Etirép mal vous ferez (i vous le laiffez plus trageufementValendn. viure : car grand dommage & des honneur de Et quand Oïfonvid quon vouloir outrager brief vous portera. Pour Dieu faides quil foh Valentiujiî faillît auanî& bailla fi grand Coup à noy cou pendu : car rien nen vaut la garde ne. fa compagnie, Qjjârd le Roy Pc pin ouyrles nouoeiles il fut dolent & dift quil fcroitmettre Se enfermer Orfon le Sauuage dedansvne tout,en telle manière que jamais faillir enpourrafors que par congé. Le Roy Pépin ht H-âuffcoy que de fà main velue à terre labatit:courut vers Henry Scleftraignir tellement en-tra fes bras que fineuffentefté les Damoyfellesqui appaiferent Oifon iamais de fa vie neuft eu refpit. Lors fe leua le cry en la chambre fi y^^.i>.a.,K.^.^.^^^ ^•?^^B -^ ?^^J * ^f *^grand que plufieurs des Seigneurs: & Barons venir Valentin pour luy demander du faidvindrenten la chambre. Et quand ils apper- ôc Valentin liiyracompta lentreptinfe telle^ çcnrent que Orfon menoit fi mal les fils du quelle auoitefté faide par Haufrro/ & HcniyR
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