. L'ami des enfants . ntôme avec une torche allumée, puis la chambre parait tout en feu. Ul se roeule en affectant de la frayeur.) TeneZ, il me Semble qUO je le VOis. ROBERT, un peu effrayé. — Eh ! mou Dicu, que me dites-vous ? Et doù celavient-il donc? FRÉDÉRIC, a voix basse,en le tirant à part. Cest quil logeait ici autrefois Un avare à qui on vola son argent. Il se coupa la gorge de désespoir, et sonombre revient de temps en tempspour chercher son trésor. ROBERT, tremblant. — Oh ! je ne resto plus avec voustant quil ny aura pas de monde. FRÉDÉRIC — Vous faisiez tant le brave tout à lheure.


. L'ami des enfants . ntôme avec une torche allumée, puis la chambre parait tout en feu. Ul se roeule en affectant de la frayeur.) TeneZ, il me Semble qUO je le VOis. ROBERT, un peu effrayé. — Eh ! mou Dicu, que me dites-vous ? Et doù celavient-il donc? FRÉDÉRIC, a voix basse,en le tirant à part. Cest quil logeait ici autrefois Un avare à qui on vola son argent. Il se coupa la gorge de désespoir, et sonombre revient de temps en tempspour chercher son trésor. ROBERT, tremblant. — Oh ! je ne resto plus avec voustant quil ny aura pas de monde. FRÉDÉRIC — Vous faisiez tant le brave tout à lheure. ROBERT. —Ce que je cours chercher mon épouvantail. FRÉDÉRIC. — Oui, allez, allez. Je vais tout disposer,moi. Oh! quel plaisir! ROBERT, avec un sourire méchant. SeutCZ-VOUS COmmO Ce Sera plaisaut? FRÉDÉRIC. —On aura une belle frayeur, je vous en ré — Eh! tant mieux, tant mieux! Je ne ferai quun saut pouraller et revenir, (ii sort.). SCÈNE VIIIFRÉDÉRIC Ah! tu veux effrayer les autres et tu nas pas peur? Je vais tépouvan-ter, moi. 40 COLIN-MAILLAUU SCÈNE IX FRÉDÉRIC. LÉONOR, JULIE, DOROTHÉE, ADÉLAÏDE, DUVERNEY laîné LÈoNoit. — Nous venons de voir sortir M. Robert en courant. Il a passédevant nous sans nous saluer. Est-ce que vous vous êtes encore chamaillésensemble? FRÉDÉiiic. — Au contraire. H nie croit à présent le meilleur de sesamis. Jai fait semblant de vouloir être de moitié dune malice quil préten-dait faire aux enfants qui sont là-baut. Mais il sen mordra les doigts, jetassure. Je ne crois pas quil ait envie de rentrer jamais dans cette maison. LÉONou. — Ouel est donc ton projet? fhédkhk;. —Je te le dirai tout à lheure. Je nai pas un moment àperdre. Il faut que tout soit prêt lors([uil reviendra. Permettez-vous,Mesdemoiselles, que je sorte un instant? DOROTHÉE. —Oui, monsieur Frédéric; mais revenez bien vite : il noustarde de savoir votre man


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