. Bulletin de la Société botanique de Genève. nt en miel dediverses catégories de fleurs. Ainsi que nous le verrons plus loin, les Cordia (jlabrata du Para-guay hospitalisent, pour ainsi dire, dans chacune de leurs branches,des fourmis minuscules. Il est de même certain que dans quelquesespèces, ces fourmis font ample provision de pollen du y aurait lieu de vérifier si ces colibris sont particulièrement 468 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE (42) attirés par ces fourmis ou si dans ces fleurs, si peu clairementornithophiles par leur organisation morphologique, ces organismes,a


. Bulletin de la Société botanique de Genève. nt en miel dediverses catégories de fleurs. Ainsi que nous le verrons plus loin, les Cordia (jlabrata du Para-guay hospitalisent, pour ainsi dire, dans chacune de leurs branches,des fourmis minuscules. Il est de même certain que dans quelquesespèces, ces fourmis font ample provision de pollen du y aurait lieu de vérifier si ces colibris sont particulièrement 468 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE (42) attirés par ces fourmis ou si dans ces fleurs, si peu clairementornithophiles par leur organisation morphologique, ces organismes,aux couleurs de pierres précieuses, trouvent dautres catégoriesdinsectes ou bien se contentent du nectar ? Ces fleurs de Cordia sont dailleurs aussi visitées par de grosinsectes quil est difficile de distinguer des «Beja flores», si cenest par la couleur foncée du corps. La vitesse avec laquelle lesTrochilides fendent lair, la rapidité avec laquelle, sans se poser,ils passent de fleur en fleur, sont extraordinaires. Nous avons. Fig. 308. — Cordia glabrata Mart. var. orbicularis Visch. Section dans le tube calicinal; le scléren-chyme en noir. Cfr. fig. 309 et fig. 311. Dessin de W. V. compté une visite au moins par seconde et loiseau-mouche, sansse poser, continue ce manège pendant longtemps. Cest avec raisonquon les a nommés des véritables accumulateurs de force. Mais revenons à la morphologie de la fleur du Cordia glabrata,lun des plus communs des arbres des campos paraguayens. Lafloraison commence en août pour se continuer jusquà la fin dumois. Le développement des boutons se fait donc pendant la périodede sécheresse. La corolle, enfermée dans le calice tubuleux et strié,est protégée soit par les poils étoiles qui recouvrent ce dernier, soitpar un anneau scléreux dans lequel sont immergés les faisceaux etqui, épousant les ondulations de lextérieur, constituent une espèce (43) R. CHODAT. LA VEGETATION DU PARAGUAY 169 de coque du


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