. Primerose. yeux de Gérardet T Oh ! qui pourrarendre ce qui se passa alors dans lecœur de cet infortujié, dans ce cœurdéjà affaibli depuis si long-temps parses douloureux combats ! Ce nest lOO PRIMEROSE. plus du sang qui coule dans les vei-nes de Gérai det; cest du feu, cestVénus tout entière, et toutes ses Gérardet sent quil nest plus maî-tre de lui; il sent que rien ne peutplus larrêter; un reste de vertu leporte à réveiller Primerose : il va sedécouvrir, il va se perdre ; nimporte :— Primerose ! sécrie-t-il. Primerose !éveille-toi! sauve-toi! sauve-moi demoi-même — ! Primerose


. Primerose. yeux de Gérardet T Oh ! qui pourrarendre ce qui se passa alors dans lecœur de cet infortujié, dans ce cœurdéjà affaibli depuis si long-temps parses douloureux combats ! Ce nest lOO PRIMEROSE. plus du sang qui coule dans les vei-nes de Gérai det; cest du feu, cestVénus tout entière, et toutes ses Gérardet sent quil nest plus maî-tre de lui; il sent que rien ne peutplus larrêter; un reste de vertu leporte à réveiller Primerose : il va sedécouvrir, il va se perdre ; nimporte :— Primerose ! sécrie-t-il. Primerose !éveille-toi! sauve-toi! sauve-moi demoi-même — ! Primerose était horsdétat de lentendre. Gérardet, effrayéde son silence et de son propre délire,se précipite auprès delle pour léveil-ler en couvrant ses mains de peine a-t-il appuyé sa bouche surcette main brûlante, que sa raisonachevé de ségarer ; il ne respire plus,tous ses sens sont embrasés, son cœurpalpite avec violence ; lamour et lanature Cen est fait;. .£.XM<.%/.. l^o9t^tfy, g:1cu^. PRIMEROSE. loi Gérardet est coupable, le crime estconsommé, et le malheureux Gérardest vengé bien au-delà de ses vœux. Quels affreux remords allaient pu-nir Gérardet de la révolte de ses sens !Revenu à lui-même, effrayé du crimequil ^-ieut de commettre, il ne sevoit plus quavec horreur. Lidée dela malheureuse Primerose déshono-rée par lui sattache à son ame et ladéchire : il croit en fuyant sa \\c-time quil va pouvoir se fuir lui-même ; mais non, le remords le pour-suit et la venge : Gérardet, trop faiblepour soutenir tant démotions vio-lentes , égaré, chancelant dans safuite, séloigne à peine de cinquantepas dans lépaisseur du bois, et tombesans connaissance. Cependant Primerose navait pasété pleinement insensible à son ou-trage; elle en avait éprouvé le senti- loi PRIMEROSE. ment, comme on éprouve celui dunsonge pénible et funeste. On la cher-chait par-tout pour continuer lachasse. Sa bonne nourrice, cond


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