. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 436 PH. GLANGEAUD 20 Fig. 3. â Quelques aspects des Grès de Bergerac. exploités pour pavés, représentant un accident, un faciès secon- daire des sables du Périgord. Ils n'existent que là où il y a des sables et affectent ]es formes les plus variées. Ils sont rarement en lits réglés et continus. Ils se montrent (fîg. 3), tantôt sous l'aspect lenticulaires ou en blocs ovoïdes, allongés verticalement ou horizontalement ouenfor- me de champignons. Il en est de digités qui présen- tent les aspects les plus étranges. C


. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 436 PH. GLANGEAUD 20 Fig. 3. â Quelques aspects des Grès de Bergerac. exploités pour pavés, représentant un accident, un faciès secon- daire des sables du Périgord. Ils n'existent que là où il y a des sables et affectent ]es formes les plus variées. Ils sont rarement en lits réglés et continus. Ils se montrent (fîg. 3), tantôt sous l'aspect lenticulaires ou en blocs ovoïdes, allongés verticalement ou horizontalement ouenfor- me de champignons. Il en est de digités qui présen- tent les aspects les plus étranges. Ces grès résultent géné- ralement de l'aggloméra- tion des grains de quartz des sables, par de la silice secondaire apportée par l'eau chargée d'acide carbonique qui a traversé des sables subordonnés. On se rend aisément compte de ces faits à Malseintat et dans les nombreuses carrières ouvertes aux environs de Bergerac, où Ton observe des lentilles gréseuses, noyées au milieu des sables. La partie droite de la carrière (fig. i) montre une sorte de poche profonde de lom. environ, creusée verticalement au milieu d'argiles à silex, de sables et de lignites, remplie ensuite de sables et dont la partie axiale est transformée en Grès de Bergerac. Cette colonne gréseuse, enveloppée d'une gaine sableuse, présente l'apparence d'une cheminée éruptive, ayant traversé toutes les autres forma- tions (lignites, sables, argiles à silex) comme à l'emporte-pièce. Ce n'est là qu'une apparence, car on constate, ainsi qu'on l'a déjà fait en maintes localités du bassin de Paris, que les sables ne sont/)as éruptifs, qu'ils ne se sont pas déposés per ascensiim, mais que leur venue s'est effectuée per descendum. La transformation secondaire des sables en grès rappelle, d'une manière frappante, celle qui a été récemment signalée par M. G. Dollfus


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