. Comptes rendus des sances de la Socit de biologie et de ses filiales. Tracé avant l'ingestion. Pouls, 7-2. P. 1' Après i minute et demie. Pouls. 74. P. 1/. moment de la période réactionnelle, on note un ralentissement du pouls, la tension artérielle revient à son chiffre initial ou le dépasse, le dicro- tisme s'exagère ou même, ce qui est habituel, se transforme en un véri- table polycrotisme (1) (tracés 1, 2, 3, 4). Si les tracés obtenus après l'inhalation de nitrite d'amyle sont toujours comparables entre eux, il n'en est pas de même avec la trini- trine, et la varia
. Comptes rendus des sances de la Socit de biologie et de ses filiales. Tracé avant l'ingestion. Pouls, 7-2. P. 1' Après i minute et demie. Pouls. 74. P. 1/. moment de la période réactionnelle, on note un ralentissement du pouls, la tension artérielle revient à son chiffre initial ou le dépasse, le dicro- tisme s'exagère ou même, ce qui est habituel, se transforme en un véri- table polycrotisme (1) (tracés 1, 2, 3, 4). Si les tracés obtenus après l'inhalation de nitrite d'amyle sont toujours comparables entre eux, il n'en est pas de même avec la trini- trine, et la variation d'ac- tion est un point capital dans l'action pharmaco- dynamique de cette der- nière. Très souvent, même à doses élevées (Xllgouttes de la solution au cen- tième), la trinitrine ne détermine aucun effet, subjectif ou objectif. Les tracés ne présentent pas de modification. Les su- jets n'accusent aucune sensation spéciale. Par- fois, les phénomènes sub_ jectifs sont au contraire très marqués et même incommodes pour des dosesminimes, alors que les tracés ont conservé leurs caractères à peu près normaux. C'est ce que l'on a plus spé- cialement occasion de constater chez les ma- lades de la ville, habitués à s'observer et à analyser leurs sensations D'autres sujets, surtout ceux dont la pression artérielle est moyenne ou basse, réagissent beaucoup mieux ou du moins d'une façon plus complète; les tracés sphygmographiques obtenus sur eux sont alors très intéressants à comparer avec ceux dus au nitrite d'amyle. Parfois de petites doses suffisent à obtenir des modifications très apparentes. D'autres fois, il faut arriver à des doses assez fortes. Leech prétend que les doses élevées ne font pas relativement beaucoup plus que des doses minimes. Cela s'explique si l'on prend des sujets différents, puisque la sensibilité à la réaction est très
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