Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . s,vint passer le mois de janvier en intriguesà Paris. Ce fut alors quil imagina de sefaire le médiateur de la paix à manquée, il revint à son plan dat-taque contre la Hollande. Cétait devenu insensé; nos armées deBelgique et du Rhin étaient très-affaiblics,tandis que les Autrichiens et les Prussiensaccumulaient des forces considérables pourréparer leurs revers de 02. Il n«>ût fallusonger quà leur tenir tète. Dumouriez, cependant, arracha au gou-v(Mnement français lautorisation dattacjuerIn Ho


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . s,vint passer le mois de janvier en intriguesà Paris. Ce fut alors quil imagina de sefaire le médiateur de la paix à manquée, il revint à son plan dat-taque contre la Hollande. Cétait devenu insensé; nos armées deBelgique et du Rhin étaient très-affaiblics,tandis que les Autrichiens et les Prussiensaccumulaient des forces considérables pourréparer leurs revers de 02. Il n«>ût fallusonger quà leur tenir tète. Dumouriez, cependant, arracha au gou-v(Mnement français lautorisation dattacjuerIn Hollande, entra dans le Brabant hollan-dais (22 février) et sempara de Breda et de 56 HISTOIRE DE FRANCE ruTlriiydonluM-ir, pondant (iiriiu <lo ses lieu-Uninnts ;iil lo sit\iro (levant Maistricht. l/nrmcc autiicliienne, qui sclait reforméesur la rive ^«^auchc du Uliin, ontie Cologneot .luliors, prolita de la faute (^lavait com-mise Duinourit/ on dispersant ainsi ses for-cos. Le nouveau gémirai autrichien, leprince i\o. Saxc-Cobourir, se porta en avart. Dubois-Crancé. avec le gros de ses troupes, força les lignesdes Franc^ais, trop esi)acées sur la Roor,et obligea les lieutenants de Dumouriez dé-vacuer Aix-la-(lhapelli, de lever le siègede Maestricht, puis dévacuer Liège (1-4mars). La nuit du 4 au ô mais fut, pourLiège, une nuit de désolation. Les [)atriot(isliégeois, ne voulant [)as se livrer avec leursfamilles au.\ vengeances de la Contre-révo-lution, émign-rent par milliers vers la Bel-gique et la France. Ce malheur de nos armes excita une émo-tion profonde dans Paris, qui aimait Liègecomme une aœuv. La (Convention se montratrès-ferme. Elle accueillit la nouvelle de notre revers en prenant loffensive contre unnouvel «înncîmi. Elle déclara la guerre auroi dEspagne, qui, en ap[)renant la mortde Louis XVI, avait rompu toule nci^ocia-tion avec la France et ordonné des prej)ara-tifs militaires (7 mars). Le lendemain, sur le rappor


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