Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . quil avait passé la fron-tière comme Dumouriez, son père et (piel-ques autres membres do la famille desRourbons, restés en France, furent ({(cn-t^îsdarrestation. Lex-duc dOrléans fut ainsi le premierdes représentants du peuple auquel on ap-pliqua labolition de linviolabilité. Son lilsaîné, de la Relgique, se réfugia en Suisse,où il vécut quelque temps sous un fauxnom. Il tâcha de se faire oublier jusquà cequil pût retrouver un rôle dans le monde. Il dut attendre pour cela de longues an-nées et des chances produi


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . quil avait passé la fron-tière comme Dumouriez, son père et (piel-ques autres membres do la famille desRourbons, restés en France, furent ({(cn-t^îsdarrestation. Lex-duc dOrléans fut ainsi le premierdes représentants du peuple auquel on ap-pliqua labolition de linviolabilité. Son lilsaîné, de la Relgique, se réfugia en Suisse,où il vécut quelque temps sous un fauxnom. Il tâcha de se faire oublier jusquà cequil pût retrouver un rôle dans le monde. Il dut attendre pour cela de longues an-nées et des chances produites par la suc-cession dévénements extraordinaires. Onavait vu combien peu comptait dans laRévolution ce parti dOrléans dont on avaitfait tant de bruit : il sétait évanoui commeune oml)re. La Convention avait pris, le G avril 1793,la plus importante de toutes ses mesures. Le Comité de sûreté générale, composéde vingt-cinq membres, mais ouvert à tousles conventionnels et nayant ni secret, Lautorite ellective, sftait senti inqtuisSi:u POPULAIRE. 73. Représentant du peuple en mission aux armées en présonce des événements. Il avait de-mandé (juon lui substituât un Comité donouf membres, choisis dans le sein de la(Convention, ([ui auraient surveillance etautorité sur le conseil exécutif (les minis-tres) et prendraient toutes les mesures dedéfense pmérale nécessit(es par les cir-constances. Le Comité des Neuf délibére-rait en secret. Les ministres ne seraientplus, m f;iit, (jue les commis du Comité. CVHait la dictature adiiiinislrnlive surneuf tètes. T. IV. Le iiirondin Isnard on avait fcMmub^ laproposition. Lo liirondin Huzot la combat-tit avec éneririe. 11 montra sans peine à quelpoint le projet était périlleux pour la liberté;mais il ne put nier que le de la pa-trie ne nécessitât un(^ redoutable concen-tration du pouvoir. La Convention vota le projet. Ainsi futfondé le Comitk dk Salut Public. On tAcha den attimuer


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