Belle et bonne, ou Les deux soeurs, comédie en un acte, en prose et vaudevilles . M. RICHARD. Ma chère amie, on peut penser ces choses-là ; maison ne doit pas les dire. BELLE. AlK: De chasse. Je suis jeune, je suis fjolie,Jai le droit, je crois, de je nai pas la sotte envieDe céder au premier nos yeux quand il se présente, Pe soupirans an essaim nombreux, On ( 19 ) On en doit désespérer trente yAvant den rendre un seul heureux. M. RICHARD. Et tu appelles cela ? privilège de la beauté. M. garde de t^abuser ^ ma fille. Air: Une fille est un oiseau. ( D


Belle et bonne, ou Les deux soeurs, comédie en un acte, en prose et vaudevilles . M. RICHARD. Ma chère amie, on peut penser ces choses-là ; maison ne doit pas les dire. BELLE. AlK: De chasse. Je suis jeune, je suis fjolie,Jai le droit, je crois, de je nai pas la sotte envieDe céder au premier nos yeux quand il se présente, Pe soupirans an essaim nombreux, On ( 19 ) On en doit désespérer trente yAvant den rendre un seul heureux. M. RICHARD. Et tu appelles cela ? privilège de la beauté. M. garde de t^abuser ^ ma fille. Air: Une fille est un oiseau. ( De Monsîgnî, ) La beauté nest quune fleurEn tout semblable à la rose ;Le papillon sy reposeTant quelle est dans sa fraî , soit hazard , soit caprice ,Soit raison , soit injustice ,Quun zéphir ardent flétrisseSes couleurs et ses attraits,Revenu dun goût frivole,Papillon léger senvole,Pour ne revenir jamais. En vérité , mon père , vos comparaisons sont tout-à--fait galantes. M. RICHARD. Allons, ne te fâche pas. Jespère que tu seras rai-sonnable. Linval ne doit pas être éloigné : vas te dis-poser à le recevoir. Prends, sur-tout , cet air aimableet riant que tu as quand tu veux, et qui te sied à mer-veille. ( // rembrasse y et elle son. ) Archives de la Viile de Brux^es B ( 20) ^??????illIWIlllIWIlllllllllllllllllllllliMMBBHMMB^^ SCENE VIII. M. RICHARD, seul XÎiLLE est cliarmante : mais quand une fois elle a dé-cidé quelque chose , il ne faut pas la contrarier. Cestbien le vivant portrait de sa mè, Elle me tourmen-tait du matin au soir, et cependant je ladorais. AIR : Mon Agathe mest infidèle. Quune femme ait sur nous Tempire,Rien jamais ne peut le détruire,-Sur-tout, quand lestime et TamourOnt fixé nos cœurs sans retour,Jusques à ses caprices mêmeOn aime à céder , à céder sans effort : L*objet qu*on aime \ /,• INa jamais tort. j S C E N E I X. M.


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