Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . uloises descendaient jusquà la cheville, tandis que cellesdu treizième siècle nallaient pas plus bas que le jarret. On les ceignait, surles hanches, au moyen dun ceinturon à demeure, appelé braier. « Par chausses, on entendait ce que nous appelons aujourdhui des appareillait létoffe et la couleur des chausses à celle des braies. On lesfaisait tenir sur la jambe, en rabattant par dessus la partie inférieure desbraies, qui sy nouaient par un cordon. « Les souliers étaient de divers cuirs, dont les qualités se rapp
Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . uloises descendaient jusquà la cheville, tandis que cellesdu treizième siècle nallaient pas plus bas que le jarret. On les ceignait, surles hanches, au moyen dun ceinturon à demeure, appelé braier. « Par chausses, on entendait ce que nous appelons aujourdhui des appareillait létoffe et la couleur des chausses à celle des braies. On lesfaisait tenir sur la jambe, en rabattant par dessus la partie inférieure desbraies, qui sy nouaient par un cordon. « Les souliers étaient de divers cuirs, dont les qualités se rapportaientsoit à la basane, qui sétendait à tous les cuirs communs, soit au cordouanou cuir de Cordoue, qui était réservé à ce que nous appelons maroquin(doù le nom de cordouannier, dont nous avons fait cordonnier). Onfaisait ordinairement les souliers pointus; cétait toujours la mode desponlaines, ou pointes polonaises, introduite par toute lEurope depuis prèsde trois cents ans et dont, au commencement, lÉglise sétait si fort scanda- COSTUMES. 5 67. Fig. 418. — Costumes des domestiques en Angleterre, au quatorzième siècle. Daprès des miniatures demanuscrits du British Muséum, à Londres. resté en honneur, nattendant quun relâchement dans la surveillance exer-cée contre les poulaines, pour retomber dans ses premiers errements. A la 568 MŒURS ET USAGES. faveur des contestations survenues sous Philippe le Bel, entre lÉglise etlÉtat, les poulaines sallongèrent insensiblement. « Outre les souliers, il y avait encore les estiviaux, ainsi nommés dt\s-tiva (chose dété), parce quils étaient ordinairement faits en velours, bro-card, ou autres étoffes précieuses, qui ne pouvaient guère être employéesque par un temps sec. « La cotte correspondait à la tunique des anciens; cétait une blouse àmanches ajustées. Ces manches en étaient la seule partie apparente, tandisque le corsage et la jupe disparaissaient entièrement sous le surcot, o
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