. Annales des sciences naturelles . dinairement très grandes et attei-gnent parfois la longueur du fouet su-périeur des antennules ; presque tou-jours ornées de barbules latérales,elles forment par leur ensemble, au-tour des deux fouets antennulaires,une sorte de capuchon à claire-voiequi souvre largement en avant et endessous, et qvd présente une fente lon-gitudinale étroite du côté dorsal. Ces soies existent déjà chezles Galathées, cest-à-dire chez les espèces subcôtières lesplus primitives de la sous-famille, elles apparaissent dailleursdans ce genre, et toutes les espèces sont loin den êlr


. Annales des sciences naturelles . dinairement très grandes et attei-gnent parfois la longueur du fouet su-périeur des antennules ; presque tou-jours ornées de barbules latérales,elles forment par leur ensemble, au-tour des deux fouets antennulaires,une sorte de capuchon à claire-voiequi souvre largement en avant et endessous, et qvd présente une fente lon-gitudinale étroite du côté dorsal. Ces soies existent déjà chezles Galathées, cest-à-dire chez les espèces subcôtières lesplus primitives de la sous-famille, elles apparaissent dailleursdans ce genre, et toutes les espèces sont loin den êlre pour-vues ; mais on a constaté leur présence chez toutes les espècesbien observées du genre Munida, et, à part une ou deuxexceptions [Munidopsis abbreviata^ Elasmonotiis squamosus),chez tous les Galathéinés aveugles que nous avons étudiés; ilest très rare quon les trouve à un état plus ou moins rudimen-taire, comme nous lavons observé chez quelques Porcella-niens et dans deux espèces de FJff. (î. LES GALATHÉIDÉS. 201 Cherchons maintenant la raison dêtre et le rôle de ces soiesantennulaires accessoires chez lesGalathéinés. Une premièreinterprétation serait de voir dans ces organites des forma-tions propres aux espèces aveugles et destinées à compenser,par une sensibilité accessoire plus grande, et probablementtactile, la perte de la vue. Cette hypothèse nest pas dénuée defondement, mais elle est insuffisante, parce quelle nexpliquela présence des soies ni chez les Porcellanes, ni chez lesMunides, ni chez les Galathées qui en sont pourvues. On nesaurait davantage prétendre que ces soies sont adaptées àquelque fonction abyssale, car on les trouve chez les espècescôtières (Porcellanes), comme chez celles des abîmes (Gala-théinés aveugles), et dailleurs elles font toujours et absolu-ment défaut chez les Diptycinés, animaux qui habitent desprofondeurs aussi grandes que les Munides et que beaucoupde Galathéin


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