Revue de l'art chrétien . re.—- Une des plus anciennes et des plus pré-cieuses représentations de cette scène quenous aient laissées les Byzantins se trouveau musée du Louvre : cest une plaquedargent doré, repoussé, du X« ou du XPsiècle (), sur laquelle nous voyons langeassis, les ailes éployées ; près de lui estcette longue baguette, insigne du comman-dement, qui était comme le sceptre du Bas- 1. Sur une plaque du XI siècle (Italie méridionale) quise trouve dans le même musée, nous trouvons aussi cettescène figurée au-dessous dune Crucifixion : là encore,pas de Résurrection proprement dite. 2
Revue de l'art chrétien . re.—- Une des plus anciennes et des plus pré-cieuses représentations de cette scène quenous aient laissées les Byzantins se trouveau musée du Louvre : cest une plaquedargent doré, repoussé, du X« ou du XPsiècle (), sur laquelle nous voyons langeassis, les ailes éployées ; près de lui estcette longue baguette, insigne du comman-dement, qui était comme le sceptre du Bas- 1. Sur une plaque du XI siècle (Italie méridionale) quise trouve dans le même musée, nous trouvons aussi cettescène figurée au-dessous dune Crucifixion : là encore,pas de Résurrection proprement dite. 2. Worms, Rue, Abbeville. 3 Provenant de lancien trésor de Saint-Denis. Empire. Dune main, il tient, dressé, letombeau, sorte dauge à peine aussi grandequun berceau, et, de lautre, il montre, danslintérieur, le suaire et les bandelettessoigneusement rangés et plies. Les deuxSaintes Femmes auxquelles il sadresse seserrent lune contre lautre, effrayées à savue. Les marges de la plaque, ainsi que. 1^ !£^t(LM(iMiQ[iûi(Qio Fig. 92. Vantaux de Bénévent. — Les Saintes Femmesau tombeau. toutes les parties unies du dessin sont cou-vertes dinscriptions grecques. Dans cette composition, aussi remarqua-ble par la noblesse du style que par laperfection de lexécution, nous rencontronsà peu près tous les éléments du type créépar les Byzantins et perpétué en Occidentjusquà la fin du XIIP siècle. Il importecependant de noter dans le développementde ce type quelques variantes, les unesaccidentelles, les autres au contraire adop-tées par lensemble des artistes dune écoleou dun pays. 368 ÎRebue tie V^xt tl)vititn. Le tombeau na pas toujours été repré-senté dune manière identique : souvent,surtout dans les compositions les plusanciennes, cest un minuscule édifice àcolonnes, recouvert dune coupole (), quesurmonte parfois une croix (). Sur lepaliotto de Salerne, ce monument occupele centre de la composition, séparant lesSaintes Femmes de lang
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