Revue de l'art chrétien . et publié ces merveilles industrielles du Moyen-Age ^,a émis la même opinion sur leur compte, et son opinion estjustifiée par une étoffe florentine prise à Londres sur un ta-bleau de Simone Memmi ^, étoffe à date certaine, postérieureaux précédentes, et qui se distingue delles par une moindresévérité dornementation. Si ces prémisses sont acceptées, leplat interne de laumônière n i doit se ranger parmi lesrares spécimens des fabriques lucquoises (12i2-lol4). CH. DE LINAS. fLa suite à un prochain numéro.) * V. à ce sujet quelques types gravés dans les 31 onumcnts franc,
Revue de l'art chrétien . et publié ces merveilles industrielles du Moyen-Age ^,a émis la même opinion sur leur compte, et son opinion estjustifiée par une étoffe florentine prise à Londres sur un ta-bleau de Simone Memmi ^, étoffe à date certaine, postérieureaux précédentes, et qui se distingue delles par une moindresévérité dornementation. Si ces prémisses sont acceptées, leplat interne de laumônière n i doit se ranger parmi lesrares spécimens des fabriques lucquoises (12i2-lol4). CH. DE LINAS. fLa suite à un prochain numéro.) * V. à ce sujet quelques types gravés dans les 31 onumcnts franc, inédiis,pi. 105, 106, 112, etc. 2 Mélanges durch., t. ii, pi. 36 et 37, p 261, t. m, pi. 25, fig. n, p. 147et t. IV, pi 22, p. 260. V. aussi, pour la chasuble de saint Dominique con-servée à. Saint-Sernin de Toulouse, Rapport sur les anciens vêtements sacer-dotaux, etc., par Charles de Liînas, 1854 p. 13. Mélanges darch., t. m, pi. 23, Memmi peignait de 1300 à 1344. REVUE DE CHRETIEN. Irap A llolaul a llmiai ETOFFE du plat extérieur de lAumoniere N i /e orande NOTICE ARCHEOLOGlQLIi; ET ICONOGRAPHIQUE SAINTE URSULE Lhistoire de sainte Ursule et de ses eompagiies a exercédepuis longtemps la sagacité des plus habiles époque et le lieu du martyre, lorigine et le nombre desvictimes, la légitimité de leur culte, ont donné lieu à de longsdébats quont signalés trop souvent la passion et lamourexagéré du merveilleux. Nous navons pas la prétention declore tant de controverses par un jugement sans appel ; maisnous espérons dissiper en partie les ténèbres qui ont en-veloppé jusquà nos jours un sujet qui intéresse à un si hautdegré lhistoire et larchéologie. Nous ne discuterons quàlaide des documents les plus propres à nous guider et àhxer lopinion de nos lecteurs. Laissons de côté les récits plus ou moins contradictoiresdes hagiographes et des légendaires, même les révélations desainte Elisabeth, abbesse de
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