. Gazette des beaux-arts . Jimagine que cest à la splendeur de ses costumes que lOrientdoit davoir séduit Diaz : lartiste a trouvé en eux des prétextes à sespuis&antes débauches de couleur. Il ne sest nullement préoccupé dessites du pays ou des phénomènes du climat. Il est resté au milieu deses bois ensoleillés, il y a conduit ses fellahs et ses sultanes, et dans sestableaux si divers et si nombreux cest toujours la grande forêt quilreprésente. III. Quels sont les initiateurs de Diaz? Ai-je besoin de dire que cest àlécole des coloristes que son talent sest formé? Son enthousiasmepour Rembrandt
. Gazette des beaux-arts . Jimagine que cest à la splendeur de ses costumes que lOrientdoit davoir séduit Diaz : lartiste a trouvé en eux des prétextes à sespuis&antes débauches de couleur. Il ne sest nullement préoccupé dessites du pays ou des phénomènes du climat. Il est resté au milieu deses bois ensoleillés, il y a conduit ses fellahs et ses sultanes, et dans sestableaux si divers et si nombreux cest toujours la grande forêt quilreprésente. III. Quels sont les initiateurs de Diaz? Ai-je besoin de dire que cest àlécole des coloristes que son talent sest formé? Son enthousiasmepour Rembrandt, le Gorrège, Murillo, Velasquez, Rubens, Prudhon,Delacroix, ne connaissait pas de mesure : « Voilà, sécriait-il fami-lièrement, les clairs, les lumineux, les magiciens; il me semblequils sont mes parents, » Mais, je le dis hautement, en dépit desassertions contraires, il a su devant ces grands modèles sauvegarder sonoriginalité, — Sil sest inspiré deux, sil sest échauffé au rayonnement. DIAZ PINX. Gazette des Beai-ix-Arts, LA DESCENTE DES BOHEMIENS. f Collection de M!^ Ernest André ) DR;~,ERnS&E3 Imp, A, Sain DIAZ. 299 de leur génie, il ne les a pas imités. Nature impressionnable à lexcès,aux sensations violentes, il entrait en extase dès que le Beau lui appa-raissait, et cette apparition laissait dans son souvenir, ou plutôt dansson âme, une trace profonde. 11 va au Louvre, sarrête de longuesheures en face de ses maîtres bien-aimés et revient dans son atelier .??? ? ( ??r ; ? ? ?? ?^^?y ?% ^ ^1^ m ? ????ri ^- ; ,:;?:;.,,.. -^ . ?/--•: Tv ?•.>?..--_? V i • C.^^-: ?- J ,.-??? - , TÊTE DE FEMME, A LA SANGUINE, PAR DIAZ. avec des éblouissements dans les yeux. Il lit les Orientales de VictorHugo, il senflamme et se met à représenter sur la toile les types grecsou mauresques que le poëte a chantés. Mais le maître préféré entre tous,celui quil vénère à légal dun dieu, cest le
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