Gazette des beaux-arts . de sculptures archaïques mêlés àdes débris de lancien Parthénon, remplacé par le chef-dœuvre dIclinus. Comme dans le cas des statues dArtémis découvertes à Délos, on peutse demander si les statues athéniennes représentent la déesse elle-mêmeou sil faut y reconnaître des images de mortelles, des grandes prêtressesdAthéné Poliade. La question est difficile, dautant plus que la prêtresseen fonction se confondait presque, dans les cérémonies du culte, avec ladéesse quelle servait. A Chypre les statues analogues représentent souvent,sans aucun doute, des prêtres et des prêt
Gazette des beaux-arts . de sculptures archaïques mêlés àdes débris de lancien Parthénon, remplacé par le chef-dœuvre dIclinus. Comme dans le cas des statues dArtémis découvertes à Délos, on peutse demander si les statues athéniennes représentent la déesse elle-mêmeou sil faut y reconnaître des images de mortelles, des grandes prêtressesdAthéné Poliade. La question est difficile, dautant plus que la prêtresseen fonction se confondait presque, dans les cérémonies du culte, avec ladéesse quelle servait. A Chypre les statues analogues représentent souvent,sans aucun doute, des prêtres et des prêtresses sous les traits de la divinité;mais peut-on conclure quil en fut de même à Délos ou à Athènes? Conten-tons-nous ici de signaler ce problème, dont la solution relève de larchéo-logie et ne présente pas dintérêt pour lhistoire de lart. Le type des nouvelles statues dAthéné, qui doivent toutes avoir étésculptées entre 510 et 490 avant notre ère, peut sindiquer brièvement. PROFIL DE LA STATUETTE D UN DIADUMENE TROUVEE A SMYRSE. (Collection do M, Palon.) 426 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. comme il suit. Un corps de formes élancées emprisonné dans une luniquetrès étroite et sans manches, au-dessus de laquelle est jetée une grande piècedétoffe à plis réguliers attachée aux épaules par des agrafes; lun des brassabaisse pour relever la lunique, lautre sécarte du corps et porte la mainen avant. La tète, généralement surmontée dun diadème au-dessous duquelapparaissent les enroulements symétriques de la chevelure, est encadrée depart et dautre par trois ou quatre tresses qui descendent jusquau niveaudes seins. Entre le vêtement de dessus et la naissance du cou, on aperçoitde nouveau la tunique ou chemise, qui forme à cet endroit une multitude deplis ondulés, daspect analogue aux tresses de cheveux voisines. Faut-ilsupposer quà la partie supérieure la tunique était recouverte dune sorte deguimpe détoffe plus délicate
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