. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES M0N0C0TYLÉD0NES AQUATIQUES. 249 De chaque côté de la nervure médiane, dans la variété à feuilles larges, sont quatre à six canaux intercellulaires occupant toute l'épaisseur du parenchyme, et seulement un ou deux dans la variété à feuilles étroites. Ces canaux sont cloisonnés par des diaphragmes perforés. Le parenchyme ne possède jamais le moindre cordon fibreux. La nervure médiane, plus grosse que les deux marginales, a une section presque parfaitement ronde, tandis que chez les Cymodocea, Zostera, Posidonia, etc., elle est plus ou mo
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES M0N0C0TYLÉD0NES AQUATIQUES. 249 De chaque côté de la nervure médiane, dans la variété à feuilles larges, sont quatre à six canaux intercellulaires occupant toute l'épaisseur du parenchyme, et seulement un ou deux dans la variété à feuilles étroites. Ces canaux sont cloisonnés par des diaphragmes perforés. Le parenchyme ne possède jamais le moindre cordon fibreux. La nervure médiane, plus grosse que les deux marginales, a une section presque parfaitement ronde, tandis que chez les Cymodocea, Zostera, Posidonia, etc., elle est plus ou moins allongée; deux ou trois assises de cellules parenchymateuses laissent entre elles des méats, la séparant des deux épider- mes. L'endoderme (fig. 53) a ses parois épaissies et lignifiées sur tout leur pourtour ; le péri- cycle est bien caractérisé. Le bois est représenté par une la cune sous-péricyclique mon- trant parfois des vestiges d'or- nements lignifiés. Le liber , formé de quelques cellules seu- lement, est séparé du bois par quelques cellules étroites , épaissies en fibres non ligni- fiées et disposées en une couche continue ou discontinue. Ces cellules épaissies, situées à l'intérieur même du faisceau, dont la présence est constante, et qui apparaissent de bonne heure dans le développement du faisceau sont très caracté- ristiques ; de toutes les Phanérogames marines, les Halodule et Phyllospadix (p. 156) seuls possèdent des fibres semblables. Chacune des deux nervures marginales (fig. 54) est sépa- rée de l'épiderme du bord par deux ou trois rangées de cel- lules, dont les parois sont épaissies en collenchyme. Elles sontformées de quelques cellules seulement, etl'on reconnaît encore la lacune vasculaire, très petite, mais l'endoderme n'estplus Fig. 53. — Halodule uninervis. — Coupe transversale de ]a nervure médiane à la base du limbe (gross. 360).. Please note that these images are extracted f
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