. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 26 SOCIETE DE BIOLOGIE pour le Spirocliète du sodoku, mais les formes courtes sont beaucoup plus fines que celles de ce dernier parasite. Le Spirochète de la tièvre des tranchées se colore bien par le panclirome et les couleurs d'aniline, mais la meilleure méthode de recherche est l'imprégnation à l'argent. Nous donnons à ce parasite le nom de SpirochÅta gallica. La mise en évidence n'est pas toujours facile et nous avons eu de grandes difficultés tant que nous n'avons pu déterminer la marche de la
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 26 SOCIETE DE BIOLOGIE pour le Spirocliète du sodoku, mais les formes courtes sont beaucoup plus fines que celles de ce dernier parasite. Le Spirochète de la tièvre des tranchées se colore bien par le panclirome et les couleurs d'aniline, mais la meilleure méthode de recherche est l'imprégnation à l'argent. Nous donnons à ce parasite le nom de SpirochÅta gallica. La mise en évidence n'est pas toujours facile et nous avons eu de grandes difficultés tant que nous n'avons pu déterminer la marche de la maladie chez l'animal. Il est possible d'infecter le Cobaye par inocu- lation sous-cutanée de sang; celui-ci doit être prélevé en période de fièvre. L'animal présente une maladie légère mais très nette avec amai- grissement marqué, dyspnée, élévation de température ; il succombe parfois, mais la guérison est notée dans deux tiers des cas. L'incuba- tion est de quatre à dix jours. Il est indispensable de prendre la tempé- rature du Cobaye tous les jours et pendant trente à quarante jours. On. FiG. 4. â Cobayes 19 et 20, inoculés avec du sang de malades atteints de fièvre des ti-anchées. note alors des ascensions périodiques de température très nettes. Sans doute, l'injection de sang hétérogène peut déterminer chez le Cobaye des modifications thermiques mais celles-ci sont légères et l'injection de sang normal est suivie souvent â ainsi que nous avons pu le constater en faisant des témoins â d'une chute de température. Sans doute, la température chez le Cobaye et chez le Lapin peut, à l'état normal, ne pas présenter une fixité absolue. Mais il ne parait pas possible de considérer comme normales des moditications thermiques aussi importantes, aussi fréquemment répétées et se présentant tou- jours avec un tracé très com
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