Bruxelles à travers les âges . trée aux portes de la ville. A laccise ou gabelle sur la bière, sur le vin, surleau-de-vie, sajoutait le droit de mouture ou de moulage, limpôt sur le poisson demer, le sel, la houille, le charbon de bois, le tabac, au profit de la commune. La ville percevait des droits sur les draps, les serges, les étoffes de soie, dor,dargent, de poil de chèvre; sur les cotons, mousselines, batistes, nappes, serviettes;sur les toiles, coutils, literies; sur les pelleteries, les peaux, les cuirs. Elle tirait desrevenus des boues, des vidanges, des cens ou rentes foncières, de
Bruxelles à travers les âges . trée aux portes de la ville. A laccise ou gabelle sur la bière, sur le vin, surleau-de-vie, sajoutait le droit de mouture ou de moulage, limpôt sur le poisson demer, le sel, la houille, le charbon de bois, le tabac, au profit de la commune. La ville percevait des droits sur les draps, les serges, les étoffes de soie, dor,dargent, de poil de chèvre; sur les cotons, mousselines, batistes, nappes, serviettes;sur les toiles, coutils, literies; sur les pelleteries, les peaux, les cuirs. Elle tirait desrevenus des boues, des vidanges, des cens ou rentes foncières, des barrières, deschaussées, des ventes de meubles, du poids public, de la location des places aux foires, (1) Notice de M. Nieuwenhuys, communiquée par M. Fierlants. (2) Gachard, Précis du régime municipal de Belgique avant 1794. Bruxelles, , 1X34. M arguerite de Baronaige, épouse de Frédéric de Marselaer, bourgmestre de ès un portrait de Van Dyck, appartenant à M. le comte Camille de Frédéric de , baron de Perck, sept fois bourgmestre de ès un portrait de Van Dyck, de lancienne collection Schneider, gravure empruntée aux Trophées du Brabant. 19 146 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. halles et marchés, des matériaux de construction, briques, tuiles, chaux, cendres,ardoises, bois; elle faisait payer par ses employés de tout rang une sommeproportionnée au produit de leur emploi, et quon appelait medianate. La plupart destaxes étaient des impôts de consommation, ou le payement de services rendus. En faitdimpôts directs, on ne connaissait que le huysgeld, espèce de taxe foncière calculéesur le revenu, puis les droits de mutation (dissue, de vente et de congé). On ne connaissait pas autrefois les budgets, qui renferment dans des limites légalesla recette et la dépense des corps administratifs. Mais il existait pour chaque ville desrèglements de principe déterminant les sommes qui pouvaient être a
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