Cent dessins : extraits des oeuvres de Victor Hugo : album specimen . s fragments, des morceaux entiers,cétait le leit-inotiv des conversations littéraires. Les édiieurs, les libraires, ne se préoccupaientpas, du reste, de lauteur. Chacun en publiait une édition à sa guise sans le rétribuer. Ce chien,ce proscrit navait rien à y voir. On senrichissait de son labeur, et puis après, quil y vienne voirlDe fait, il eût été bien mal venu de se plaindre; les lUges neussent fait quen rire. Quand on disaità Victor Hugo que rien ne pouvait empêcher son livre de se répandre, il était heureux. Et de lait,


Cent dessins : extraits des oeuvres de Victor Hugo : album specimen . s fragments, des morceaux entiers,cétait le leit-inotiv des conversations littéraires. Les édiieurs, les libraires, ne se préoccupaientpas, du reste, de lauteur. Chacun en publiait une édition à sa guise sans le rétribuer. Ce chien,ce proscrit navait rien à y voir. On senrichissait de son labeur, et puis après, quil y vienne voirlDe fait, il eût été bien mal venu de se plaindre; les lUges neussent fait quen rire. Quand on disaità Victor Hugo que rien ne pouvait empêcher son livre de se répandre, il était heureux. Et de lait,cétait avec malice que les voyageurs faisaient passer ce petit volume .à la frontière. Chacunsingéniait à le dissimuler aux regards des douaniers, qui, eux, fouillaient partout, allant jusquàfaire déshabiller les passagers et passagères. — Ce livre qui prédisait lavenir était leffroide Napoléon III. Ce serait une erreur de croire que ces choses Finiront par des chants et djs apothéoses. CJiâliment^ {p. 96). LES CHATIIVIENTS GERVEX. SOUVENIR DE LA NUIT DU 4 Victor Hugo rjconte ici quil avait vu un pauvre petit enfant frappé de balles dans latète. Aidé de quelques compagnons il déshabille le pauvre être devant la vielle grandmère que cet;mort laisse seule, et il ajoute : Vous ne compreniez point, mère, la politi.^ue. Monsieur Napoléon, cest son nom authentique. Est pauvre, et même prince: il aime les palais Il lui convient davoir des chevaux, des valets. De largent pour son jeu. si table, son alcôve. Ses chasses, par la même occasion il sauve La famille. TEolise et la société: Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses lété. Où viendront ladorer les préfets et les maires. Cest pour cela quil faut que les vieilles grandmères. De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps. Cousent dans le linceul des enfants de sept ans ! Les Chjtinjeuts (p. 17). / C3ES ET HENRI PILLE


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