. Bruxelles aÌ travers les aÌges . fort bien fait, et que si la Belgiquevoulait se mettre en république, elle était assez grande personne pour le faire touteseule, quil était bien inutile et passablement ridicule que des Français ly aidassentou voulussent ly contraindre. A Paris cependant les enrôlements pour lexpédition belge continuaient. Unindividu, ayant un passé déplorable, soccupait de lorganisation dune légionnouvelle. Mais les ouvriers se faisaient sceptiques et les promesses perdaient sur CHAPITRE III. 3Si eux leur empire. Quelques-uns des envahisseurs du 25 mars, interrogés


. Bruxelles aÌ travers les aÌges . fort bien fait, et que si la Belgiquevoulait se mettre en république, elle était assez grande personne pour le faire touteseule, quil était bien inutile et passablement ridicule que des Français ly aidassentou voulussent ly contraindre. A Paris cependant les enrôlements pour lexpédition belge continuaient. Unindividu, ayant un passé déplorable, soccupait de lorganisation dune légionnouvelle. Mais les ouvriers se faisaient sceptiques et les promesses perdaient sur CHAPITRE III. 3Si eux leur empire. Quelques-uns des envahisseurs du 25 mars, interrogés par lamagistrature, révélèrent les procédés au moyen desquels le recrutement sétait opéréet les mensonges auxquels ils sétaient laissé prendre. Ils travaillaient au chemin defer du Nord à Paris. Une bande était venue les interrompre dans leur besogne, lesavait contraints dabandonner leurs outils et de la suivre. On les avait divisés enbataillons et en compagnies, lensemble sélevant à mille hommes au plus. Les chefs. Funérailles de la reine Louise : Arrivée du cortège funèbre a léglise de Laeken le 14 octobre ès la lithographie de Van Derhecht, communiquée par M. J. Géruzet. leur avaient annoncé des renforts qui devaient porter leur nombre à vingt milleenviron. Les neuf dixièmes des bandes se composaient de Français et dAllemands,racolés dans les bouges parisiens. Ils se promettaient de venir boire, manger et danserchez les Flamands, après avoir proclamé la république. Cétait là sans doute ce« banquet de la vie » auquel tout le monde serait invité. Cette petite entreprise républicaine dinvasion et de conquête, plus ridicule ensomme que dangereuse, aboutit à un avortement définitif. Le 3o mars, vers sept heures du matin, une colonne douvriers armés mit le piedsur le territoire, à peu de distance de Mouscron, près du village de Risquo


Size: 1867px × 1338px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidbruxellestra, bookyear1884