. Le pegme de Pierre Covstav . rte que nul neft eftirné fage entre lesnotres,sil ne sadonne entièrement à a*maffer ÔC acquérir. Pourtant bien a propos ÔC pour nos meurs afsés eommo*dément, Hofiode difoit , ne veus être iufle entre les hommcs,nique mon fïlz le (oit : puis eue ceft chofemauuaife dêtre homme de bien, ÔC quele plus méchant a le meilleur Car fi ceuxqui donnent tout à la vertu (ont réputéshersdufens: fi ceux qui méprifent ksbiens,fclz : fi ceux qui neftiment pourriens les chofes externes fans ceruelle : ficeux qui mefurent la tranquillité à lavertu ôC non par le profit
. Le pegme de Pierre Covstav . rte que nul neft eftirné fage entre lesnotres,sil ne sadonne entièrement à a*maffer ÔC acquérir. Pourtant bien a propos ÔC pour nos meurs afsés eommo*dément, Hofiode difoit , ne veus être iufle entre les hommcs,nique mon fïlz le (oit : puis eue ceft chofemauuaife dêtre homme de bien, ÔC quele plus méchant a le meilleur Car fi ceuxqui donnent tout à la vertu (ont réputéshersdufens: fi ceux qui méprifent ksbiens,fclz : fi ceux qui neftiment pourriens les chofes externes fans ceruelle : ficeux qui mefurent la tranquillité à lavertu ôC non par le profit font iugés malauisés,pourquoy vn home fage fe deuraefforcer pour viurefélon lesloixde rebVgion,pieté ÔC fi les ambitieuxÔC auares font mieux traitésicy ,pour^quoy vn homme de bien fe trauailiera ilde faire chofts braucs Se execelleiuespour la patrie^ Toutefois dautant quelhomme fage doit plus faire de cas de labeauté de vertu,qu^ de Pefpece du profitÔC des auancemens du monde, il nefe P. m Irai doit tant oblier, quentre tant de contratrietes du vulgaire la moindre partie de favie fe m été hors du deuoir. Car y a lien lanature des chofesquelque cas de meilleurquelavertu,ouplusconuenableà la di*gnitédes hommesyencorcs que le peupley rcpugnccLaquelk voure quelle fut des?prisée, fi par fou excellence furmonteraelle Se limure du tems,&: linfidélité deshommes. Caria vertu negiften lopi*nion des hommes:au(si ceux qui fi adon^nent,ne poifentle deuoir à la balance combien que foit chofe mife*rable de voir fè que nous naymonspoint, ÔC que les yeux augmentent ladouleur,de tant quilz ne nous permet*tent dabftraire nos penséesdumal pre*fent,toutefoislhomme Cage ne doit refufer quau milieu des effors des médiansil ne»fe confole en quelque chofe. Car sileftainfique Dieu tout puiiTant aefta*blis les hommes quil auoit extrais duciel, habitans de ce monde ÔC fpe&a;tcurs des malcurs,qui de iour en autre aduiennent par lorgueil des
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