L'abbesse : à travers l'histoire et devant les contemporains . s une liqueur fine-ment parfumée et dun arôme déltcat. Ce nétait pas encore la liqueur idéale quelle devait devenir plus tard;néanmoins, ses qualités la mettaient déjà sur le pied de légalité la pluscomplète avec les liqueurs les plus anciennes. Ils en firent hommage à labbesse et lui donnèrent son était donner à lexpression de leur réspedt pour la haute dignité delabbesse la forme la plus élégante et la plus agréable. Sensible à lattention des religieux, la princesse de Nivelles accepta le patronage de leur exquise liqueur et
L'abbesse : à travers l'histoire et devant les contemporains . s une liqueur fine-ment parfumée et dun arôme déltcat. Ce nétait pas encore la liqueur idéale quelle devait devenir plus tard;néanmoins, ses qualités la mettaient déjà sur le pied de légalité la pluscomplète avec les liqueurs les plus anciennes. Ils en firent hommage à labbesse et lui donnèrent son était donner à lexpression de leur réspedt pour la haute dignité delabbesse la forme la plus élégante et la plus agréable. Sensible à lattention des religieux, la princesse de Nivelles accepta le patronage de leur exquise liqueur et les prit, eux-mêmes, sous sa puissanteprotection. Dès lors, les chanoinesses se firent un devoir de répandre dans la hautesociété, à laquelle elles appartenaient, lusage de cette liqueur, dont lesflacons allaient propager par le monde entier la renommée de lAbbaye et delAbbesse de Nivelles. LAbbesse continua dêtre fabriquée par les Frères de lObservance,jusquau moment où ceux-ci furent remplacés par les Récollets, en Le R. P. Le Sage. Ces religieux, au nombre de 50, dont 30 prêtres, eurent pour premier gardienun homme éminent, le R. P. Le Sage, Le P. Nathaniel Le Sage était né en Bourgogne, dune famille de vigne-rons. Au goût des belles lettres, il joignait celui des recherches scientifiques,et savait allier au mysticisme le plus contemplatif, un sens très pratique desréalités positives. Plusieurs fois désigné par ses supérieurs pour visiter les monastères 23 dépendant de lordre; il ramena à lobservance stricte de la règle les com-munautés qui sen étaient écartées. Son humilité lui fit refuser les plus hautes dignités ecclésiastiques; il fallutmême employer la contrainte pour lobliger à accepter la direction du couventde Nivelles, et ce ne fut que pour éviter de désobéir quil se résigna à assumerun honneur dont il se croyait indigne. Ses privilèges comportaient le titre et les fonctions de prédicateur du
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