Alzire, ou, Les Américains : tragédie en cinq actes . è, elle bruloic de répandre mon laimai comme Roi, vengeons-nous en Tyran,Si toutefois, maigre la fureur qui manime,Je trouve des tourmens au dellus de (on , Hermoiaiis confpiroienc contre moi,Je te livre leur fang, va, cours, venge ton mon jutfe courroux : vaincus par les fîip- plices,Que ces vils conjurés découvrent leurs avant de punir lauteur de leurs forfaits,Je veux quon le détefte autant que je le hais;Que les Grecs dont le traître a fu ravir Feftime,Approuvent ma vengeance, &
Alzire, ou, Les Américains : tragédie en cinq actes . è, elle bruloic de répandre mon laimai comme Roi, vengeons-nous en Tyran,Si toutefois, maigre la fureur qui manime,Je trouve des tourmens au dellus de (on , Hermoiaiis confpiroienc contre moi,Je te livre leur fang, va, cours, venge ton mon jutfe courroux : vaincus par les fîip- plices,Que ces vils conjurés découvrent leurs avant de punir lauteur de leurs forfaits,Je veux quon le détefte autant que je le hais;Que les Grecs dont le traître a fu ravir Feftime,Approuvent ma vengeance, & pourfuivent ion crime ;Que fes amis enfin detefrant leur erreur,Comme moi détrompés, en frémifïènt dhorreur. S CE- 43 CALISTHENE, SCENE VIII. CLE ON, feu/. Sous le zèle affecte dont ma haine eft couverte,De ce peuple ennemi précipitons la , pour la diffère*:, Eriplùle aujourdhui,Contraire a mes deffeins, fe déclare pour lui,Pluiôt que de laifîer ma vengeance incertaine,Perdons en même tems Califtiiene & la ACTE TRAGEDIE. 49 ACTE I. ALEXANDRE, LYSIMAQUE. L Y S I M A QU E. Je ne vous quitte point. Souffrez que la raùoaDétruiie par ma bouche un injufte foupçon:Califthene, Miniftre, Ami, Sujet fidèle,Ne peut être aceufé que dun excès de zèlejEt quoi que contre lui Ton oie publier,Seigneur, il efl aifé de le juitifîer. ALEXANDRE. Quenrends-je? Lyfimaquc oie exeufer un traître» L Y S I M A QU E. Il ne left pas, Seigneur, daignez mieux le co«- , cet infortuné, trop fier, mais généreux,>Je fauroit sabailTer à des complots ême examinez quelle fut la conduite . .Tout parle en fa faveur, tout pour lui follicite .. .*>îccouterez-vous pas un refte de pitié?Califthene eut jadis part à votre amitié.Votre cœur cft changé; le fîen, toujours le même,yous admire, Seigneur, vous reipede & vous Jofc 50 CALISTHENE, Joie ajouter encor, malgré votre courroux, Que, foupçonné dun crim
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