. Musée de Versailles : avec un texte historique . élève et secondense. « A dix heures, une épouvantable explosion se fait entendre, et, en jetantles yeux du côté du fort, on voit un nuage immense de fumée et de poussièrepoussé lentement vers le sud. Cétait le fort lEmpereur, que les Turcs nepouvaient défendre, et quils avaient eux-mêmes fait sauter. » (Extrait duMoniteur. ) Hussein-Dey, nattendant plus rien de la résistance, conclut une capitulationpar laquelle il consentait à livrer aux Français, dans la même matinée, lacitadelle de la Casauba, les autres forts et le port dAlger, et à se ret


. Musée de Versailles : avec un texte historique . élève et secondense. « A dix heures, une épouvantable explosion se fait entendre, et, en jetantles yeux du côté du fort, on voit un nuage immense de fumée et de poussièrepoussé lentement vers le sud. Cétait le fort lEmpereur, que les Turcs nepouvaient défendre, et quils avaient eux-mêmes fait sauter. » (Extrait duMoniteur. ) Hussein-Dey, nattendant plus rien de la résistance, conclut une capitulationpar laquelle il consentait à livrer aux Français, dans la même matinée, lacitadelle de la Casauba, les autres forts et le port dAlger, et à se retirer, avecson trésor particulier, dans la résidence quil choisirait. Il stipula que lespropriétés des habitants et des soldats turcs seraient respectées, ainsi quela liberté de tous les individus et lexercice du culte musulman. Peu dheuresaprès, les Français étaient maîtres de la ville, et comptaient un maréchal deplus, dont le nom, placé entre deux grands souvenirs, ne fit point oublierWaterloo par la prise LE DUC DORLÉANS QUITTE LE PALAIS-ROYAL POUR SE RENDRE A LHOTEL-DE-YILLE Cétait le 3i juillet i83o. La liberté, fort embarrassée delle-même, cher-chait , du haut des ruines de lancienne monarchie , à qui se donner pour resterbelle et pure. Ses meneurs avaient hâte de déposer leur longue tutelle dequatre jours; le royaume demandait un lieutenant-général en attendant unroi, et le duc dOrléans nhésitait pas à accepter ce hardi protectorat. Il avaitété décidé que le bill des droits de la France lui serait porté par tous les députésprésents. « La lecture terminée, dit le Constitutionnel, M. le duc dOrléanssest exprimé tout à la fois avec une émotion et une franchise qui ont produitle plus vif enthousiasme : « Messieurs, a-t-il dit, les principes salutaires que« vous proclamez ont toujours été les miens. Vous me rappelez tous les sou-« venirs de ma jeunesse, et mes dernières années en seront la continuation


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