. Deux ans chez les anthropophages et les sultans du centre africain. Préf. de Camille Guy . vée à mon campe-ment, je dus franchir lOmbella. Le pont darbressétait rompu, et force nous fut de passer en nousservant dune liane à laquelle nous nous soute-nions et qui nous aidait à lutter contre le cou-rant. En arrivant à Ouadda, je trouvai M. me fut dun grand secours, car la fatigue demon voyage dans les marigots avait déterminéchez moi une fièvre bilieuse hématurique. Grâceaux soins aussi dévoués quintelligents de moncompagnon, je pus me relever après avoir étébien près de la mort. Jy


. Deux ans chez les anthropophages et les sultans du centre africain. Préf. de Camille Guy . vée à mon campe-ment, je dus franchir lOmbella. Le pont darbressétait rompu, et force nous fut de passer en nousservant dune liane à laquelle nous nous soute-nions et qui nous aidait à lutter contre le cou-rant. En arrivant à Ouadda, je trouvai M. me fut dun grand secours, car la fatigue demon voyage dans les marigots avait déterminéchez moi une fièvre bilieuse hématurique. Grâceaux soins aussi dévoués quintelligents de moncompagnon, je pus me relever après avoir étébien près de la mort. Jy laissai seulement monembonpoint, et de quatre-vingt-un kilos descendisà soixante-sept. M. Bonnel de Mézières était passéà Ouadda, remontant vers Mobaye, depuis quel-ques jours. Enfin M. Charles Pierre arriva à Ouadda, con-duisant le convoi de nos charges, trente-neufpirogues. Au village de Mabata, il avait eu onzede ses embarcations chavirées par un violent orage(une tornade), et avait été retardé par la recherchede ses marchandises. Trente caisses manquaient. CHAPITRE SEPTIEME 81 à l appel, et presque toutes contenaient des vivres ! Nous préparions immédiatement notre convoiet notre départ pour Mobaye. La traversée ne devait pas avoir lieu sans inci-dents. Les rapides nous jouèrent encore de vilainstours. Une pirogue coula sous un fond dequatorze mètres deau, au pied dune falaise à attachant à des arbres, nous essayâmes envain de repêcher nos marchandises. Elles nefurent retrouvées que quelques mois après, auxbasses eaux. Après une dizaine de jours nous arrivions àMobaye. Nous avions traversé le pays des villages étaient presque sous leau et leshabitants circulaient en pirogue dune case àlautre. De mœurs très douces, les Banziris possèdentune physionomie agréable. Leurs lèvres ne sontpas lippues et ils ont un type sémite très prononcé.Aimant passionnément la danse, hommes etfemmes se livrent à de


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