Histoire de l'architecture en Belgique : depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle . s la plupart des églises romanes qui subsis-tent encore en Belgique, les chapiteaux des colonnesont complètement perdu leur caractère primitif;dans les églises de St-Barthélemi et de St-Denis àLiège, dans lancienne église chapitrale de Nivelles,et dans celle de Lobes on les a métamorphosés enchapiteaux doriques, ioniques ou corinthiens. Le luxe dornementation des chapiteaux romanspeut servir, à défaut dautres documents, à fixerapproximativement Fâge dun monument; estcertain que plus on


Histoire de l'architecture en Belgique : depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'époque actuelle . s la plupart des églises romanes qui subsis-tent encore en Belgique, les chapiteaux des colonnesont complètement perdu leur caractère primitif;dans les églises de St-Barthélemi et de St-Denis àLiège, dans lancienne église chapitrale de Nivelles,et dans celle de Lobes on les a métamorphosés enchapiteaux doriques, ioniques ou corinthiens. Le luxe dornementation des chapiteaux romanspeut servir, à défaut dautres documents, à fixerapproximativement Fâge dun monument; estcertain que plus on avance dans la période romane,et plus le chapiteau se distingue par la richessede ses détails ; toutefois les chapiteaux historiéset symboliques disparurent généralement dès leXI11^ siècle et furent alors remplacés par les cha-piteaux à oochets, es-pèce de feuilles deaucomposées, enrouléesà leur extrémité enforme de volutes quisoutiennent les cornesde labaque, ou dispo-sées sur un ou plu-sieurs rangs alterna-tifs ^ y^.^. Labaque ou tailloir et ^astragale du chapiteau. ScDMiT, Mauuel Je larcbitocte des moniunpnts reliyicvx, papf. SI7. 232 HISTOIRE DE laRCHIïECïLRE EN BELGIQUE. roman nont pas de forme déterminée; le preaiierest tantôt plein ou évidé, tantôt carré, cubique oupolygone, avec ou sans moulures. Lastragale pré-sente ordinairement une très-forte saillie, mais lapartie inférieure est adoucie par une espèce de cavet. Le pilier et le pilier-colonne nont jamais pourchapiteau quun couronnement composé dun simpletailloir ou de quelques moulures. Les Grecs et les Eomains isolaient toujours lescolonnes; mais on a prétendu à tort que les colon-nes accouplées étaient une innovation des architectesde la renaissance. Laccouplement des colonnes, soitde front, soit lune derrière lautre et celui de plu-sieurs colonnes placées en retraite,. est un mode deconstruction essentiellement roman; les cloîtres deSaint-Bavon à Gand, de Ton


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