Rubens . deleurs sujets et se montrent amateurs de peinture !Cest entrer dans la glorieuse tradition éjà ils ont tenté auprès de Gonzague, duc de Man-toue, des démarches pour ramener le peintre anver-sois. Otho Vœnius est lartiste favori de la , dès quil arrive, reçoit commandes et cherche à le retenir à Bruxelles, mais il préfèreAnvers. Néanmoins, dès le 23 septembre 1609, sontsignées les patentes par lesquelles il est nommépeintre de lhôtel des archiducs « pour le bon rapportqui fait leur a esté de la personne de Rubenset de ses sens et grande expérience


Rubens . deleurs sujets et se montrent amateurs de peinture !Cest entrer dans la glorieuse tradition éjà ils ont tenté auprès de Gonzague, duc de Man-toue, des démarches pour ramener le peintre anver-sois. Otho Vœnius est lartiste favori de la , dès quil arrive, reçoit commandes et cherche à le retenir à Bruxelles, mais il préfèreAnvers. Néanmoins, dès le 23 septembre 1609, sontsignées les patentes par lesquelles il est nommépeintre de lhôtel des archiducs « pour le bon rapportqui fait leur a esté de la personne de Rubenset de ses sens et grande expérience, tant en faict depaincture que de plusieurs aultres aux gaigeset traictement de cinq cens livres, du pris de qua-rante groz, nostre monnoie de Flandres, la livre, paran ». Ainsi, toutes les causes qui déjà, au temps desducs de Bourgogne, avaient favorisé le développementdes arts dans les Flandres, se trouvent réunies denouveau. Cour des ducs, échevinage et corporations,. Cliché Hantslaengi Le Petit Jugement dernier (vers i6i5).Ancienne Pinacothèque, Munich. RUBENS 41 clergé paroissial, abbayes et couvents, enfin luxebourgeois, telles étaient les conditions qui avaientprovoqué la floraison des Van Eyck et qui vontmaintenant aider à lessor de Rubens. Il est à peinerevenu, et déjà les Jésuites lui ont demandé uneVisitation; les Dominicains une Dispute du Saint-Saa^ement ; les échevins dAnvers une Adoration desMages; les archiducs de Bruxelles des portraits, uneSainte Famille. Aussi le peintre, même sil regrettait lItalie, nedut-il pas songer longtemps à quitter sa patrie. Deplus, il était retenu par son frère Philippe, dontbientôt il épousa la nièce, Isabelle Brant, fille deJean Brant, licencié en droit, greffier mariage fut célébré le 3 octobre 1609, dansléglise abbatiale de Saint-Michel, et le peintre, pourun temps, sinstalla dans la maison de son beau-père. Ce que fut cette union, on peut se le représent


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