Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques du physicien-aéronaute : connu par ses expériences de fantasmagorie, et par ses ascensions aérostatiques dans les principales villes de l'Europe : ex-professeur de physique au Collége central du ci-devant départment de l'Ourthe, membre de la Société Galvanique de Paris, de la Société des arts and des sciences de Hambourg, et de la Société d'émulation de Liége . ERIE SOUTERRAINE. Par la réflection de deux miroirs, on peutmontrer une galerie souterraine, et tout-à-faitfantasmagorique. Il faut surtout une galerie ouun appartement pro


Mémoires récréatifs, scientifiques et anecdotiques du physicien-aéronaute : connu par ses expériences de fantasmagorie, et par ses ascensions aérostatiques dans les principales villes de l'Europe : ex-professeur de physique au Collége central du ci-devant départment de l'Ourthe, membre de la Société Galvanique de Paris, de la Société des arts and des sciences de Hambourg, et de la Société d'émulation de Liége . ERIE SOUTERRAINE. Par la réflection de deux miroirs, on peutmontrer une galerie souterraine, et tout-à-faitfantasmagorique. Il faut surtout une galerie ouun appartement profond denviron cinquantepieds ou davantage, sil est possible. On dis-pose, à droite et à gauche, en forme-de coulis-ses, des découpures de tombeaux ou mausoléespeints avec art. Le tout est fortement éclairé, etvient se reproduire dans un grand miroir plan B,qui a sept pieds de diamètre. Limage de ce mi- ss- 340 MÉMOIRES roir est reportée dans un autre C plus petit, etcest dans la profondeur de ce dernier que lœildu spectateur croit apercevoir un souterrain ,ou une galerie qui descend dans létage inférieurde lappartement. Lillusion deviendra complète,si dans le lointain on a placé de jeunes enfansqui portent des fleurs sur ces tombeaux et surle devant des ombres drapées en blanc. Cetteperspective, exécutée à Vienne devant leursmajestés impériales, a produit un sentimentde surprise et Je me souviens ici, et à propos de perspec-tive, dune des plus singulières méprises quelignorance puisse faire commettre. Cétait, jecrois, en 179^; je me trouvais dans la diligencede Paris à Orléans. On avait établi, sur lesroutes , des postes où les voyageurs étaientcontraints de montrer leurs papiers, et de prou-ver ainsi quils ne faisaient partie ni des émi- DE ROBERTSON. 341 grés ni des suspects. Nous trouvâmes un de cesbureaux à un quart dheure de chemin dEtam-pes : je voulus épargner aux dames qui emplis-saient la voiture la pein


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