Revue de l'art chrétien . par une série ininter-rompue de transformations. — Oui, maisce mouvement de progrès na pas eu unevitesse et une intensité uniformes; et parmices transformations, il en est une qui, plusdécisive que toutes les autres, a jeté leprogrès dans la voie sûre quil cherchait,en lui communiquant limpulsion qui devaitly maintenir (). De fait, le rôle glorieux de Saint-Denisna été nié par aucun de ceux qui se sontastreints à examiner de très près lédifice etles écrits contemporains qui le commentent ;et les appréciations de ces érudits ou artis-tes nont été justement que des para
Revue de l'art chrétien . par une série ininter-rompue de transformations. — Oui, maisce mouvement de progrès na pas eu unevitesse et une intensité uniformes; et parmices transformations, il en est une qui, plusdécisive que toutes les autres, a jeté leprogrès dans la voie sûre quil cherchait,en lui communiquant limpulsion qui devaitly maintenir (). De fait, le rôle glorieux de Saint-Denisna été nié par aucun de ceux qui se sontastreints à examiner de très près lédifice etles écrits contemporains qui le commentent ;et les appréciations de ces érudits ou artis-tes nont été justement que des paraphrasesde ce titre dont lénoncé tout nu les ef-frayait : « Le premier des monuments go-thiques ». Exemple M. Gonse, qui, après I. M. Lefèvre-Pontalis accuse à tort Ké de Verneilhdavoir applique à lcglise de Hoissy le titre de piemierdes monuments gotliiques, et il assure que cela convien-drait mieu.\ à Saint-Etienne de Ueauvais i^ lancien dioche de Soissons, p. 84).. « .gf^^^^^f^^ UAN D on étudie les^ somptueux monuments du Xlle et du XIIIcsiècle, cathédrales, cloî-tres ou éolises monas- _^ tiques, on voudrait pé- twimwpmm^^m „étrer tous les secretsde leur histoire, savoir leur date et leurorigine, et connaître les hommes de géniequi en ont tracé les plans et dirigé les con-structions. Mais combien ce désir est rare-ment satisfait ! Les documents sont rares,et leurs révélations nous paraissent habi-tuellement trop discrètes ; ils ne nous four-nissent que des renseignements vagues etincomplets, et malgré les recherches lesplus approfondies, on aboutit fréquemmentà de simples conjectures plutôt quà dessolutions bien certaines. » Ainsi parlait, au dernier Congrès de laSorbonne, M. Demaison (), et nous navonseu que trop de fois, dans ce présent mé-moire, loccasion de constater la justesse deces mélancoliques réflexions. Mais, si en beaucoup de détails impor-tants de la Transition nous nous agiton
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