. Histoire naturelle des drogues simples : ou Cours d'histoire naturelle professé a l'École supérieure de pharmacie de Paris . de la crainte oude la colère, éprouver des changements très-remarquables, etêtre tantôt blancs, tantôt jaunâtres, dautres fois verts, rougeâtresou presque noirs. Pendant longtemps on a attribué ces change-ments à la distension plus ou moins grande des poumons et à desmodifications correspondantes dans la qualité du sang envoyé à lapeau ; mais il faut en chercher la cause dans la structure particu-lière de cette membrane qui renferme plusieurs matières colo-rantes, dont


. Histoire naturelle des drogues simples : ou Cours d'histoire naturelle professé a l'École supérieure de pharmacie de Paris . de la crainte oude la colère, éprouver des changements très-remarquables, etêtre tantôt blancs, tantôt jaunâtres, dautres fois verts, rougeâtresou presque noirs. Pendant longtemps on a attribué ces change-ments à la distension plus ou moins grande des poumons et à desmodifications correspondantes dans la qualité du sang envoyé à lapeau ; mais il faut en chercher la cause dans la structure particu-lière de cette membrane qui renferme plusieurs matières colo-rantes, dont les unes peuvent tantôt se montrer à la surfaceet masquer les autres, et dautres fois se retirer en-dessous etlaisser à découvert le pigment superficiel. Le caméléon le plus 150 REPTILES. connu, est celai dEgypte que Ton trouve bien représenté dansle Règne animal de Guvier (1). Celui qui est ici gravé (fig. 874) estle caméléon à nez bifide des îles Moluques. La cinquième famille des sauriens est celle des scfNCOïDiENS,quisont reconnaissabies à leurs pieds très-courts, à leur langue non. Fig. 874. — Caméléon à nez bifide. extensible, et aux écailles égales et imbriquées qui leur couvrenttout le corps. Les uns ont la forme dun fuseau; dautres, cylin-driques et très-allongés, ressemblent à des serpents ; chez plu-sieurs, les pieds sont trop courts pour servir à la locomotion, etil en est même chez lesquels lune des deux paires de membres,soit lantérieure, soit la postérieure, manque complètement. Aussiles scincoïdiens établissent-ils un passage évident entre les sau-riens et les ophidiens. Le scinque officinal (Scincus officinalis, Schn. ; Lacerta Scin-cus, L.) a été autrefois usité en médecine. Il habite lEgypte,lAbyssinieet lArabie. Il est long de 19 à 22 centimètres, a les


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