Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . e,& que fes os ayans touché vn corpsmort le ramenèrent en donc ne ferons noushonneur aux lieux & chofes quil a pieu à Dieu honorer &fànélirier, pa
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . e,& que fes os ayans touché vn corpsmort le ramenèrent en donc ne ferons noushonneur aux lieux & chofes quil a pieu à Dieu honorer &fànélirier, parratouchementdefon fainâ: corps, & par lemoyen de fl excellentes vertus quil leur a données , nousconformant & fuiuant entièrement lauthoritc de fon Egli-fe,qui en a toufiours vfé , & enfeigné de le faire ainfî. Tel-lement quà celle occafion plufieurs groffes & grandes ar-mées,ont efté drefTées fouuent par les bons Chreftiés pourlerecouurement delà terre fainéte, à fin dy pouuoir alleradorer Dieu en toute hberté, deuotion & pieté Chrefliéne. 2ue cefioit anciennement U confirme de tondreJescheuei^x ta?it aux obfecjHeTdes trefpaJfelL au a lhon-neur d^^oUon ^ desjleiiues^z^ aue les myfiereiCT*ceremanies, de lEglije de Dieu ne font empruntéesdes traditions des hommes: ams qne les Jils des k dire les Païens CT Gentils ont pris les leurs^elEgltfede Dieu. C H A 1\ OEVVÎIES MORALES Eftoic anciennement la couftume auxieu-nes gens à lentrée deTadolefcence, lors quej>^ le poil fol commençoit à leur ternir le men-^ ton & lesloueSjde le tondrèlacheuellure, &•^ raferia barbe,pour en ofFrir les primices auxfleuues & à Apollon fùrnommé le Nourrif^fier desenfansjvoulans dénoter parla que tout cequiprêdnourriture & accroiffement es corps élémentaires icy bas,.vient de lhumidité & laquelle couftume,&prin-^ipalementfe tondre aux obfeques de Tes amis &bien-fai-dieurs,parle ainfi Homère au rodyllee^en lapeiTonnede Pi
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