Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . sont les steppes du sud-est et surtout ceux de laSibérie méridionale qui sont propices à lélève du chevalarabe. Dans ces pays, même les métis produits par le croi-sement des étalons arabes avec les juments indigènes con-servent les traits caractéristiques du type arabe, notammentla sécheresse des formes. Le cheval de Téké province duTurkestan russe), représenté figure 25 et planche XIII,en donne une illustration instructive. En Europe occiden-tale, les contrées du sud sont sans doute plus convenablespour lélevage du cheval


Les races chevalines : avec une étude spéciale sur les chevaux russes . sont les steppes du sud-est et surtout ceux de laSibérie méridionale qui sont propices à lélève du chevalarabe. Dans ces pays, même les métis produits par le croi-sement des étalons arabes avec les juments indigènes con-servent les traits caractéristiques du type arabe, notammentla sécheresse des formes. Le cheval de Téké province duTurkestan russe), représenté figure 25 et planche XIII,en donne une illustration instructive. En Europe occiden-tale, les contrées du sud sont sans doute plus convenablespour lélevage du cheval arabe que celles du nord. Les che-vaux du midi de la France, les navarrins et même les lan-dais, par exemple, portent jusquà présent le cachet du TYPES ET RACES DE CHEVAUX. 23 type arabe, dont ils sont issus il y a déjà plusieurs siècles.(Voir les figures 55, 56 et 57. Le plus proche parent de larabe est le cheval persan. Oncroit même crue le cheval arabe provient du persan. Danstous les cas, le croisement des deux races en Perse est si fré-. Fig. 14. — Khamide, étalon persan; 10 ans; taille im,53 ; gris-clair légèrement pommelé.Des écuries Impériales à Saint-Pétersbourg. Daprès la photographie faite par le Docteur L. Simouoff. quent que leur parenté est hors de doute. Les différencesqui existent entre elles sont très insignifiantes : la tète ducheval persan est peut-être un peu plus étroite et plus al-longée , lencolure plus élevée, les membres et le corps engénéral plus longs que ceux du cheval arabe. Mais ces dif-férences, peu importantes en elles-mêmes, sont loin dêtre 24 LE CHEVAL EN GENERAL. constantes, et souvent il est difficile, même à un connaisseur, de dire sil a devant lui un cheval arabe ou un cheval persan. Dans les chevaux persans représentés par la figure 14 et la planche III, les signes de la race persane indiqués plus


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