Journal d'agriculture pratique . aite dans des conditions parti-culièrement difficiles, à cause de la Rese-nécessité où lon sest trouvé de tra-verser des routes et des propriétésvoisines, et de lénorme hauteur délé-vation de leau, qui est de entrele puits et le réservoir supérieur deLa Coulerette. Le pays est en effet ac-cidenté, et les surfaces à arroser sontpartiellement adossées aux dernierscontreforts des Maures. Le plan ci-joint (fig. 115) donne uneidée de ladduction deau réalisée, etde létendue des surfaces devenues ar-rosables. Le puits est creusé non loindu Gapeau, à la cote de 2
Journal d'agriculture pratique . aite dans des conditions parti-culièrement difficiles, à cause de la Rese-nécessité où lon sest trouvé de tra-verser des routes et des propriétésvoisines, et de lénorme hauteur délé-vation de leau, qui est de entrele puits et le réservoir supérieur deLa Coulerette. Le pays est en effet ac-cidenté, et les surfaces à arroser sontpartiellement adossées aux dernierscontreforts des Maures. Le plan ci-joint (fig. 115) donne uneidée de ladduction deau réalisée, etde létendue des surfaces devenues ar-rosables. Le puits est creusé non loindu Gapeau, à la cote de Leau en est en quelque sorte artésienne, car ellene provient pas de la nappe superficielle duGapeau, mais dune nappe profonde, iné-puisable, qui circule à mètres de profon-deur, et de là va se perdre en mer (voir lacoupe des terrains, figure 116). Cest A cettenappe inférieure, dailleurs, que sapprovi-sionnent toutes les norias de la plaine. voir de la Coulerette ^43 \ La Coulereiier A-. Fie. 115. — Plan général de ladduction deau à la Pascalette o k la Coulerette. Au fond des puits des norias, dune pro-fondeur moyenne de 3 mètres, on enfonceun ou plusieurs tubes de dix centimètresde diamètre, qui permettent aux eaux pro-fondes de remonter jusquà un niveau cons-tant, qui est à peu près celui delà mer. Le puits de M. Albert Roux est formé decylindres de tùle de diamètre, et il I descend à une profondeur de : sondébit est augmenté par 5 tuyaux de 9 centi-mètres de vide, enfoncés à côté, et dont lesommet est recourbé en siphon vers le puits ;chacun de ces siphons a fourni aux essaisun débit de 12 litres par seconde. Le puils,malgré son diamètre, ne donne que 9 litres,parce quil descend de 50 centimètres au- UNE INSTALLATION DARROSAGE DANS LES ENVIRONS DHYÈRES dessous de la nappe deau, et quil esten quelque sorte aveuglé par les couchesdargile sous-jacentes. Le débit total est doncde 70 litres en
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