. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. i de plus bien souvent les fourmis ne viennent passaisir les prisonnières incapables de senfuir, et les entraîner en les déchirant. .Vprès bien des tentatives, toutes demeurées stériles pour cette principale cause,nous nous sommes résolu à faire usage dune méthode beaucoup plus simple, la mêmei|ui de son ccMé à donné ,i Stuhlmanx des résultats favorables, pour létude de la repro-duction chez G/ossuia fusca. Elle consiste à élever les mouches dans des tubes deverre de gros diamètre, fermés par un tampon de


. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. i de plus bien souvent les fourmis ne viennent passaisir les prisonnières incapables de senfuir, et les entraîner en les déchirant. .Vprès bien des tentatives, toutes demeurées stériles pour cette principale cause,nous nous sommes résolu à faire usage dune méthode beaucoup plus simple, la mêmei|ui de son ccMé à donné ,i Stuhlmanx des résultats favorables, pour létude de la repro-duction chez G/ossuia fusca. Elle consiste à élever les mouches dans des tubes deverre de gros diamètre, fermés par un tampon de mousseline maintenu par un élasti-que. Les conserves employées en histologie, sont commodes pour cet usage. Il fautavou- i 423 absorber lhumidité produite par les excrétades mouches, qui sans cela, surtout sielles sont léunies ;i plusieurs dans le même local, ne tardent pas à mouiller leurs ailes. Fit,. 89, — Case à IsiMsés. et à périr. Les glossines élevées dans ces conditilln^ usent aussi rapidement leurs ailes,mais si lon prend soin de leur permettre de se nourrir en moyenni lnus les deux ou 42i LA MALADIE bl SOMMEIL AU FRANIAIS trois jours, en renversant le tube sur la peau dun chien ou dun singe, les mouches,assurées de leur subsistance, parviennent à vivre et à se reproduire ne paraissent aucunement gênées pour laccomplissement de leur ponte par laprivation des ailes Par ce procédé, nous avons pu ainsi maintenir en vie plusieurs femelles pendantplus de trois mois, et la mort survenue pour elles après des pontes multiples, sensible-ment à la même époque, paraît bien avoir été vraiment une mort naturelle, ce qui per-met dapprécier la durée moyenne de leur vie. En combinant les deux méthodes délevage, en cages et en tubes de verre, onarrive à suivre assez rigoureusement les particularités biologiques saillantes de lamouch


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