. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. e « poorter », mais commeserf du metier dont il faisait partie. Cette infanterie etait forte de six millehommes, au moins. Les riches bourgeois suivaient Iarmee a cheval et en e(piipage de gen-tilshommes. lis etaient divises en plusieurs classes. La jn-emiere etaitcomposee des notables [»ossedant jilus de trois mille livres de FIan(he,qui equivaudraient a cent (juatre-vingt mille francs aujourdhui. lisdevaient avoir chacun un cheval valant au moins quarante livres. Les 116 LE COMMERCE ET LES ASSOCIATION
. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. e « poorter », mais commeserf du metier dont il faisait partie. Cette infanterie etait forte de six millehommes, au moins. Les riches bourgeois suivaient Iarmee a cheval et en e(piipage de gen-tilshommes. lis etaient divises en plusieurs classes. La jn-emiere etaitcomposee des notables [»ossedant jilus de trois mille livres de FIan(he,qui equivaudraient a cent (juatre-vingt mille francs aujourdhui. lisdevaient avoir chacun un cheval valant au moins quarante livres. Les 116 LE COMMERCE ET LES ASSOCIATIONS DE BRUGES bourgeois ayant une forUino dc deux iiiillc livrcs de l^laiidic, (|ui feiaiciitactucllcoiciit cent viiigt millc francs, Iorinaicul la (kuxieme classo. lisetaient ol)liges dcntrcteiiir im cheval do (renle livres. Uii capilal do troiscents livrcs donnait droit a rinscription dans la ciiujuieuic ct dcrnieroclassc. (lelui (jiii faisait parlio de cette categorie dcvait uourrir un chevalvalant dix livres. En temps de guerre, a ces forces urbaines vcuaieut se joindrc les contin-. 1\I:K, KST IUI MA1!AI< gents des cam[)agncs euvironnantes. (Test ainsi que se forniaicnt parfoisdes corps de Ireiite a (piarante niille honimes, capables de teuir lete auxannees franyaises. Tons les liistoriens sont daccord ponr reconnaitre auxmilices flamandes nne hrav(une extreuK!; niais ils lour reproclient unc;in(lisci[)line (jiii les fit baltre souvcnl, (|iii les cnipcclia Idiijours de piufiterde la victoirc (piand la fortune des arnies se declarait cji Iciir favenr. ct ((ni LE COMMERCE ET LES ASSOCIATIONS DE BRUGES 117 finit par les livrer, vaiiicus et luimilies, a leurs eterncis enncmis, leurssouvcraiiis. Le yain dc la liataille de Courtrai donna aiix metiers lineconfiance qui leur fiit falale. « Jusque-la, dit Villani, ces foulons, ces tisscrands etaient appeles par les nations etrangeres des la})ins remplis do beurre (eonigli pieni di l)urro); mais, apres la bataille, unFlaniand a
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